Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 20 juillet 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés boursiers étaient divisés mardi, au lendemain d’une séance en forte baisse. Le pessimisme concernant la situation sanitaire a continué de prévaloir en Asie, tandis que les Bourses européennes se ressaisissaient pour la plupart.
Les indices
Aux États-Unis, vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture en hausse. Les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 183 points, ou 0,54%, à 34 022 points. Ceux du S&P 500 augmentaient de 20 points, ou de 0,48%, à 4 271 points tandis que ceux du Nasdaq avançaient de 76 points, ou de 0,53%, à 14 617 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 prenait 0,17%. À Paris, le CAC 40 montait de 0,31% et à Francfort, le DAX cédait 0,06%.
En Asie, les Bourses ont continué de refluer, en raison des inquiétudes face à la situation sanitaire qui entraîne de nouvelles restrictions dans plusieurs pays. Tokyo (-0,96%) est tombée à son plus bas niveau depuis début janvier, au terme d’une cinquième séance d’affilée dans le rouge. Hong Kong a perdu 0,84% et Shanghai a cédé 0,07%.
Le contexte
«Les inquiétudes concernant la propagation du variant delta du coronavirus pèsent sur les marchés», estime Milan Cutcovic, pour AXI, qui ne voit cependant qu’un «effet à court terme», car «on en sait beaucoup plus sur le virus et une grande partie de la population a déjà été vaccinée».
Les tensions diplomatiques ont rajouté un peu plus d’instabilité aux marchés asiatiques.
Les États-Unis et leurs alliés, dont l’Union européenne, ou encore le Canada, ont condamné lundi les cyberactivités supposées «malveillantes» de Pékin et lui ont imputé le piratage massif mené en mars contre Microsoft.
La Chine a fustigé mardi des accusations «montées de toutes pièces».
Mais «le principal déterminant de la tendance des Bourses occidentales reste les politiques monétaires», rappelle Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC. Et avec la menace du variant Delta l’arrêt du soutien exceptionnel des banques centrales ne sera pas immédiat.
«Il n’est donc pas du tout certain que la baisse des marchés s’accentue à court terme», relativise l’analyste, «tant que la Fed n’a pas procédé au resserrement monétaire, Wall Street conserve un puissant moteur de rebond».
Les banques centrales scrutent l’état de santé de l’économie et le niveau de l’inflation, qu’elles veulent maintenir à un niveau modéré, pour ajuster leurs politiques monétaires.
Le président américain Joe Biden a estimé lundi que les hausses de prix actuelles aux États-Unis étaient «prévisibles» et «temporaires», s’efforçant d’apaiser les craintes d’une forte inflation durable dans le pays.
Au Japon, les prix à la consommation ont légèrement augmenté de 0,2% en juin sur un an, pour le second mois d’affilée.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril de WTI américain montait de 0,32% à 66,63 $US et le baril de Brent de la mer du Nord demeurait stable à 68,63 $US.