Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 19 janvier 2021

La croissance la plus faible en plus de 40 ans du PIB chinois en 2020 fait réagir différemment les places boursières.

Les marchés mondiaux faisaient pour la plupart des gains mardi, avant l’ouverture de la Bourse de New York, dans l’attente du discours de la secrétaire au Trésor du gouvernement Biden, Janet Yellen. 

À Wall Street, l’ouverture s’annonçait elle aussi dans le vert. Vers 7h30, les contrats à terme sur le S&P 500 gagnaient 29 points, ou 0,78%, à 3 791 points. Ceux du Dow Jones grimpaient de 204 points, ou de 0,66%, à 30 924 points, tandis que ceux du Nasdaq rapportaient 130 points, ou 1,02%, à 12 932 points.d

En Europe, les marchés avançaient plus lentement. À Londres, le FTSE 100 gagnait 7 points, ou 0,11%, à 6 728 points à la mi-séance. À Paris, le CAC 40 avançait de 5 points, ou de 0,1%, à 5 617 points, et à Francfort, le DAX augmentait de 36 points, ou de 0,27%, à 13 885 points.

Les grandes places boursières asiatiques ont eu le vent en poupe mardi, Hong Kong grimpant au plus haut depuis plus d’un an grâce à de massifs investissements de Chine continentale et Tokyo rebondissant, portée par la recherche de bonnes affaires.

L’indice Hang Seng de Hong Kong a bondi de 2,70% à 29 642 points, retrouvant un niveau plus vu depuis mai 2019.

L’indice de l’ancien territoire britannique voit affluer depuis fin décembre des investissements en provenance de Chine continentale visant en particulier les actions de sociétés qui ont vu leurs cours plonger après leur inscription sur une liste noire américaine.

Cette mesure signifie que les investisseurs aux États-Unis ne pourront plus acheter les titres concernés et devront même s’en défaire à moins que le président désigné, Joe Biden, ne fasse marche arrière.

En Chine continentale, l’indice composite de Shanghai a par contre lâché 0,83% à 3 566 points et celui de Shenzhen 0,96% à 2 378 points. 

À Tokyo, l’indice Nikkei est reparti de l’avant après deux séances dans le rouge, grimpant de 1,39% à 28 633 points alors que les investisseurs étaient à l’affût de bonnes affaires. L’indice élargi Topix a lui progressé de 0,56% à 1 855 points.

 

Le contexte

En Europe, l’attention était focalisée sur un discours de la prochaine secrétaire au Trésor, Janet Yellen, à la veille de l’investiture de Joe Biden en tant que président des États-Unis.

Janet Yellen va défendre mardi lors d’un discours devant les sénateurs américains une approche selon laquelle «il ne faut pas regarder à la dépense, sinon mieux vaut ne rien faire», anticipe Neil Wilson, analyste en chef pour Markets.com, en référence au plan de relance de 1 900 milliards de dollars pour contrer les conséquences économiques de la crise de la COVID-19.

L’ancienne dirigeante de la Fed sous l’ère Trump va par ailleurs déclarer qu’elle compte laisser le marché des changes décider du niveau du dollar, selon des informations du Wall Street Journal.

Ce discours intervient à la veille de la prestation de serment, très attendue et très surveillée, de Joe Biden en tant que président des États-Unis mercredi, et à l’avant-veille d’une réunion de la Banque centrale européenne qui ne devrait toutefois pas accoucher de nouvelles mesures. 

Deux résultats de banques américaines majeures sont aussi attendus mardi côté américain, Goldman Sachs et Bank of America. 

Par ailleurs, le marché semblait pour le moment bien accueillir certaines nominations de Joe Biden qui pourtant suggèrent que «l’ère de la dérégulation sous Trump est révolue», selon Neil Wilson.

Des nominations au bureau du gendarme financier (SEC) et au Bureau de la protection financière des consommateurs (CFPB) font penser qu »«un programme de gauche est souhaité par les démocrates», signale-t-il. 

 

Du côté du pétrole

Le marché du pétrole était en hausse, après avoir été freiné la veille par un regain de vigueur du dollar et l’attente d’éléments sur la future politique américaine vis-à-vis de l’Iran.

Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI gagnait 0,44%, à 52,59 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord avançait de 1,30% à 55,46 dollars.