Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 08 mai 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux semblaient encouragés lundi matin, après la performance solide de Wall Street qui a suivi l’annonce par Apple de résultats supérieurs aux attentes.


Les indices boursiers à 07h45

Les contrats à terme du Dow Jones affichaient une hausse de 79,00 points (+0,23%) à 33 818,00 points.

Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 8,25 points (+0,20%) à 4 158,50 points.

Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 1,25 points (+0,01%) à 13 319,00 points.

À Londres, le FTSE 100 récoltait 75,74 points (+0,98%) à 7 778,38 points.

À Paris, le CAC 40 montait de 22,36 points (+0,30%) à 7 455,29 points.

À Francfort, le DAX montait de 30,39 points (+0,19%) à 15 991,41 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché 208,07 points (-0,71%) à 28 949,88 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 247,72 points (+1,24%) à 20 297,03 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,97 $US (+2,76%) à 73,31 $US.

Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 1,79 $US (+2,38%) à 77,09 $US.

 

Le contexte 

La prudence s’annonce aussi avant l’ouverture des marchés américains, où les contrats à terme sur les principaux indices affichent une baisse de 0,08% pour le Nasdaq et une hausse de 0,20% sur le Dow Jones. 

« Les investisseurs continuent de se réjouir du rapport rassurant sur l’emploi américain publié vendredi, qui met en évidence la résistance du marché du travail américain face au resserrement de l’offre monétaire et aux fortes inquiétudes concernant l’inflation », estime Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades. 

« Toutefois, la volatilité n’est peut-être pas terminée pour les actions, car les principales inquiétudes, liées à un nouveau resserrement monétaire de la part de la BCE, à la question du plafond de la dette américaine et à la crise bancaire, subsistent », poursuit-il.

La semaine dernière, la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) ont relevé chacune leur principal taux directeur de 0,25 point de pourcentage dans le combat qu’elles mènent depuis des mois contre l’inflation. 

La BCE, qui a commencé son cycle de resserrement monétaire en juillet 2022, soit quatre mois après la Fed, a laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux. 

La Fed, quant à elle, a abandonné toute indication de hausses supplémentaires anticipées pour s’en remettre aux données économiques pour la suite.

Celles publiées vendredi ont montré un marché de l’emploi resté dynamique en avril aux États-Unis, ce qui illustre la résilience de l’économie américaine. 

Mais la croissance des salaires n’est pas de bon augure pour faire plier l’inflation, ce qui pourrait inciter la Fed à maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé alors que les investisseurs aspirent à une fin potentielle du resserrement monétaire à cause du risque de récession qu’il fait planer.

Cela a eu un effet direct sur les taux obligataires de court terme, qui se sont tendus en fin de semaine dernière. Le rendement de l’emprunt américain à deux ans continuait de monter lundi à 3,94% vers 10 h 45 GMT contre 3,91% vendredi. Son pendant allemand s’élevait à 2,61% contre 2,57% vendredi.

Les investisseurs attendent désormais l’indice des prix à la consommation américaine pour avril, qui sera publié mercredi, et les prix à la production aux États-Unis jeudi, pour se faire une idée de l’évolution de l’inflation et pouvoir mieux anticiper le prochain mouvement de politique monétaire de la Fed.

Par ailleurs, le débat autour du plafond de la dette aux États-Unis fait planer un risque négatif. 

Un défaut de paiement des États-Unis sur leur dette entraînerait le « chaos financier et économique », a averti dimanche la secrétaire au Trésor Janet Yellen, alors que l’opposition républicaine refuse toujours de relever sans condition le plafond de la dette.

Du côté des devises et du pétrole 

L’euro s’appréciait de 0,25% par rapport au dollar, à raison d’un euro pour 1,104 7 dollar et se renforçait de 0,53% face à la monnaie japonaise, s’échangeant pour 149,15 yens vers 10 h 45 GMT.

Les cours du pétrole continuaient de remonter la pente dans la foulée de leur rebond en fin de semaine dernière, en faisant profiter le secteur de l’énergie en Bourse dont TotalEnergies (TTE, +0,64%), Eni (ENI, +0,77%), Repsol (REP,+1,38%).

Le baril de WTI américain gagnait 2,24% à 72,95 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 2,07% à 76,86 dollars.