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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 24 octobre 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés européens étaient en nette hausse lundi, profitant largement d’une baisse des taux d’intérêt et écartant sans sourciller les tensions venues de Chine, où la reconduction du président Xi a fait dévisser la Bourse de Hong Kong. 

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 222,00 points (+0,71%) à 31 345,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 26,75 points (+0,71%) à 3 790,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 58,00 points (+0,51%) à 11 416,50 points.

À Londres, le FTSE 100 récoltait 26,56 points (+0,38%) à 6 996,29 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 94,87 points (+1,57%) à 6 130,26 points. À Francfort, le DAX avançait de 181,85 points (+1,43%) à 12 912,75 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 84,32 points (+0,31%) à 26 974,90 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a descendu de 1 030,43 points (-6,36%) à 15 180,69 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de 1,07 $US (-1,26%) à 83,98 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait 0,86 $US (-0,92%) à 92,64 $US.

 

 

Le contexte

Elles n’ont pas été perturbées par la chute de la Bourse de Hong Kong, qui a dévissé de 6,36% pour retrouver son plus bas niveau depuis la crise financière de 2009. Les investisseurs s’inquiètent notamment de la décision du président chinois Xi Jinping de confier les postes économiques clés à ses alliés partisans de la politique «zéro Covid», rendue responsable de la chute brutale de la croissance de la deuxième économie mondiale.

Les Bourses de Chine continentale comme Shanghai et Shenzhen ont perdu un peu plus de 2%. 

Après une forte progression vendredi, Wall Street s’acheminait vers une ouverture en légère hausse, avec des gains entre 0,4% et 0,7% selon les contrats à terme des trois principaux indices. 

L’actualité de la semaine va être extrêmement chargée pour les marchés, entre le pic des publications d’entreprises en Europe et aux États-Unis, ainsi que la réunion de la Banque centrale européenne jeudi, avant celle de la Banque centrale américaine en début de semaine prochaine. 

L’espoir que la Fed amorce, au moins dans son discours, l’hypothèse d’un changement de braquet après les nombreux et douloureux relèvements de son principal taux directeur cette année, afin de faire revenir l’inflation sous contrôle, portait les actions. 

Cela faisait aussi baisser un peu les taux d’intérêt des États après leur pic de vendredi. Ainsi, le coût de l’emprunt à 10 ans pour l’Allemagne se détendait pour revenir à 2,29%, contre 2,52% au plus haut vendredi.

«La simple suggestion d’une augmentation des taux de la Fed de 50 points de base en décembre» plutôt que 75 points de base — une hausse qui est considérée comme actée pour la prochaine réunion début novembre — «a provoqué une forte reprise des actions américaines» ainsi qu’«un renversement partiel de la récente flambée» du coût de l’emprunt de l’État américain», récapitule Ray Attrill de la National Australia Bank.

Le groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia perdait 3,72% après avoir annoncé un bénéfice net inférieur aux attentes. 

Avant de nombreux autres résultats dans ce secteur cette semaine, TotalEnergies reculait de 0,25%, Shell de 1,37% mais Repsol prenait 0,23% et Eni 0,86%. 

De nombreux mastodontes chinois se sont effondrés lundi avec la reconduction de Xi à la tête de la Chine, comme Alibaba (-11,42%), Tencent (-11,43%) et Xiaomi (-8,65%). En Europe, le fonds Prosus (- 13,33%) souffrait en raison de son exposition à ces valeurs. 

Ces mastodontes ont été frappés ces dernières années par la répression de Xi dans le secteur, ce qui a réduit les bénéfices et fait perdre des milliards de dollars de valorisation boursière.

L’euro reculait de 0,40% à 0,9822 dollar vers 11h30 GMT, après avoir frôlé les 0,99 dollar, au plus haut depuis le 6 octobre. La livre cédait de 0,05% à 1,129 6 dollars.

Le bitcoin reculait de 0,49% à 19 400 dollars. 

Le pétrole reculait un peu, alors que les exportations de la Chine ont connu en septembre un ralentissement, après une croissance au 3e trimestre meilleure qu’attendu. Le baril de Brent de Mer du Nord pour livraison décembre valait 92,64 dollars (-0,92%) vers 11h20 GMT et celui de WTI à même échéance 83,91 dollars (-1,35%).

Le gaz naturel européen poursuivait sa chute, sous les 100 euros (98,15 euros; -13,58%), au plus bas depuis la mi-juin. Cela est dû «à un temps doux en automne dans toute l’Europe et à des niveaux de stockage élevés avant l’arrivée de l’hiver», selon les analystes d’Energi Danmark.