Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 juillet 2022(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés étaient en légère hausse lundi malgré les craintes de récession avant le relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), au début d’une deuxième semaine de publications de résultats d’entreprises.
Les places financières européennes étaient en légère hausse. Milan montait de 0,62% alors que l’Italie entame une campagne électorale en vue d’élections anticipées fin septembre, après la démission du premier ministre Mario Draghi, conclusion d’une crise gouvernementale.
En Asie, Tokyo a calé après sept séances consécutives dans le vert, Shanghai (0,60%) et Hong Kong ont reculé.
Après avoir terminé en baisse vendredi, échaudée par quelques résultats de sociétés décevants et de mauvais indicateurs, la Bourse de New York prenait le chemin d’une ouverture en légère hausse.
Les indices boursiers à 07h45
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 175,00 points (+0,55%) à 32 050,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 22,00 points (+0,55%) à 3 987,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 67,75 points (+0,55%) à 12 491,25 points.
À Londres, le FTSE 100 avançait de 10,71 points (+0,15%) à 7 287,08 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 34,30 points (+0,55%) à 6 251,12 points. À Francfort, le DAX affichait une hausse de 61,53 points (+0,46%) à 13 315,21 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 215,41 points (-0,77%) à 27 699,25 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 46,20 points (-0,22%) à 20 562,94 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain augmentait de 1,00 $ US (+1,06%) à 95,70 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord affichait une hausse de 1,02 $ US (+0,99%) à 104,22 $ US.
Le contexte
Mercredi, la Fed espère pouvoir faire ralentir l’inflation sans provoquer de récession. Elle devrait procéder à une quatrième forte hausse de ses taux directeurs, attendue à 75 points de base. Trouver le bon équilibre s’apparentera à un exercice de haute voltige.
Pour Franck Dixmier, directeur de la gestion obligataire chez Allianz IG, «le risque de récession, ou tout au moins celui d’une forte décélération de la croissance dès la fin de l’année, est désormais anticipé par les marchés».
«Les craintes que l’on pouvait avoir au premier trimestre d’une situation hors de contrôle ont disparu. La Fed a bien repris la main», juge Franck Dixmier.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au deuxième trimestre sera publiée jeudi et est attendue en très légère hausse, après un premier trimestre négatif (-1,6%). Une récession se définit par deux trimestres consécutifs de croissance négative.
La santé économique de la zone euro s’assombrit encore. Selon le baromètre IFO publié lundi, le moral des entrepreneurs allemands a reculé sensiblement en juillet pour retomber à son niveau d’il y a deux ans sur fond d’incertitudes concernant l’approvisionnement en gaz dans les mois à venir.
La semaine passée la Banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs pour la première fois depuis onze ans, de 50 points de base.
L’euro se remet lentement d’aplomb après sa chute mi-juillet face à un dollar dont la tendance est à la baisse, dans l’attente de la décision de la Fed.
La monnaie unique prenait 0,35% à 1,0248 dollar américain vers 7h30, heure du Québec.
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a renoué avec les bénéfices pour son premier trimestre décalé grâce à l’envolée du trafic, et s’estime mieux armée que ses concurrentes pour faire face à la reprise de la demande, en ayant moins licencié pendant la pandémie.
Vers 7h30, le cours de l’action, qui avait débuté la séance dans le rouge, prenait 2,72%.
Le groupe suisse de transport et de logistique Kuehne+Nagel a publié lundi des résultats en forte hausse pour le premier semestre malgré une base de comparaison déjà élevée face aux tensions dans les transports et les chaînes d’approvisionnement.
Cela n’a pas suffi à rassurer les investisseurs. Le titre perdait 2,11% vers 7h30.
L’opérateur français de satellites Eutelsat est en discussions pour fusionner avec le britannique OneWeb et sa constellation, une opération destinée à créer un géant dans la course à l’internet depuis l’espace face au mastodonte Starlink de l’américain SpaceX.
Les actionnaires des deux groupes devraient chacun détenir à terme la moitié de la future entité.
Depuis l’ouverture, le cours a dévissé. Vers 7h30, le titre perdait 15,72%.
Le bitcoin perdait 3,12% à 22 014,12 $ US.