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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 avril 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux évoluaient lundi en ordre dispersé, les marchés européens se montrant volatils face aux résultats du premier tour de la présidentielle française, tandis que les craintes liées à la situation sanitaire en Chine plombaient l’ambiance. 

Francfort et Londres s’affichaient en légère baisse, au lendemain du scrutin présidentiel en France, qui a vu la candidate d’extrême droite Marine Le Pen qualifiée pour le second tour sur les talons du président sortant Emmanuel Macron. Milan et Paris étaient elles dans le vert. 

Shanghai et Hong Kong ont elles lourdement chuté, plombées «par des inquiétudes persistantes concernant la résurgence des cas de COVID-19 dans la région», a souligné Pierre Veyret, d’ActivTrades, «les investisseurs anticipant toujours un impact sur la demande et les chaînes d’approvisionnement». 

Wall Street devrait aussi ouvrir en baisse, mais sans direction claire.

 

Les indices boursiers à 8h03

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones lâchaient 98,00 points (-0,28%) à 34 515,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 26,75 points (-0,60%) à 4 456,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq perdaient 145,50 points (-1,02%) à 14 181,50 points.

En Europe, à Londres, le FTSE 100 reculait de 42,55 points (-0,55%) à 7 627,01 points. À Paris, le CAC 40 haussait de 38,61 points (+0,59%) à 6 586,83 points. À Francfort, le DAX lâchait 92,24 points (-0,65%) à 14 191,43 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a cédé 164,28 points (-0,61%) à 26 821,52 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 663,71 points (-3,03%) à 21 208,30 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 4,72 $ US (-4,80%) à 93,54 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 4,61 $ US (-4,49%) à 98,17 $ US.

 

Le contexte

«Les indices boursiers ont ouvert sans direction claire et dans un environnement de grande volatilité», a relevé Pierre Veyret, les investisseurs étant en Europe concentrés «sur la situation politique en France». 

Selon l’analyste, «les investisseurs ont salué la progression» d’Emmanuel Macron: les meilleures performances européennes ont été enregistrées par les actions françaises, même si leur volatilité va probablement «rester élevée», «avec des valeurs énergétiques et financières telles que BNP, AXA et Total Énergie». 

 «En l’absence d’indicateur économique, l’actualité sera dominée par des discours de présidents» d’antennes régionales de la Réserve fédérale a indiqué Christian Parisot, d’Aurel BGC. Le resserrement monétaire annoncé par la banque centrale avait déjà laissé la Bourse de New York divisée vendredi, affectant particulièrement le secteur technologique.  

L’action de la banque française Société Générale bondissait de plus de 6% lundi, grâce à l’annonce de la fin de ses activités en Russie via la cession prévue de la totalité de sa participation dans Rosbank et ses filiales d’assurance. BNP Paribas prenait de son côté 2,76%.

À Londres, Lloyds prenait 1,32% et Barclays 0,83%.

Par ailleurs, la saison des résultats s’ouvrira cette semaine aux États-Unis, avec de grands noms du secteur bancaire américain comme JP Morgan, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley.

À la Bourse de Francfort, les valeurs numériques s’affichaient en baisse. Le spécialiste de la vente en ligne de vêtements Zalando perdait 3,70% à 44,25 euros. Le livreur de repas Hello Fresh perdait lui 5,04%, suivi de près par son rival Delivery Hero (-3,06%). 

La tendance a aussi frappé la tech chinoise, en particulier le fabricant de téléphones intelligents Xiaomi (-6,36%) ainsi que les géants de l’internet Tencent (-4,33%) et Baidu (-5,25%).

L’euro évoluait en très légère hausse de 0,23% vers 7h20, heure du Québec, face au dollar américain, à 1,0905 $ US, s’éloignant un peu de son plus bas en un mois atteint vendredi. 

Dimanche soir, il avait atteint un pic à 1,0954 $ US «en réaction aux résultats du premier tour en France, mais il a rapidement perdu ses gains», a indiqué Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. 

La devise japonaise est quant à elle à son plus bas depuis juin 2015, à 125,55 yens pour un dollar. «L’aversion au risque ne profite pas au yen», pourtant habituellement considéré comme une valeur refuge, remarque Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

Les prix du pétrole débutaient la semaine à reculons, lestés par un confinement en Chine qui menace la demande en or noir, pendant qu’en Europe, la question d’un embargo sur le pétrole et le gaz russe n’était pas sur la table.

Le bitcoin cédait 4% à 41 401,17 $ US.