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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 29 novembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: 123RF)

Les marchés remontaient lundi, après avoir été secoués vendredi par la propagation d’un nouveau variant du coronavirus susceptible de peser sur l’économie et de changer la donne sur le plan de la politique monétaire.

Les indices européens profitaient ainsi de rachats à bon compte. À Wall Street, les contrats à terme étaient orientés à la hausse. Plus tôt, les places asiatiques s’étaient montrées plus prudentes.

 

Les indices boursiers à 7h50

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 220,00 points (+0,63%) à 35 078,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 progressaient de 36,25 points (+0,79%) à 4 632,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 146,00 points (+0,91%) à 16 197,00 points.

En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 gagnait 85,96 points (+1,22%) à 7 129,99 points. À Paris, le CAC 40 montait de 70,01 points (+1,04%) à 6 809,74 points. À Francfort, le DAX haussait de 91,90 points (+0,60%) à 15 348,94 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a cédé 467,70 points (-1,63%) à 28 283,92 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 228,28 points (-0,95%) à 23 852,24 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain grimpait de 3,57 $ US (+5,24%) à 71,72 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 3,43 $ US (+4,72%) à 76,15 $ US.

 

Le contexte 

Avant le choc de vendredi, les marchés avaient enchaîné plusieurs semaines de hausse continue.

Cependant, de nombreuses incertitudes planent sur la dangerosité et la transmissibilité du variant Omicron aux multiples mutations et les investisseurs devront attendre plusieurs semaines afin de pouvoir appréhender la menace qu’il fait peser sur l’économie. 

«Il reste encore beaucoup à découvrir sur cette nouvelle souche, ce qui rend difficile de savoir si elle deviendra un nouveau +cygne noir+ ou simplement une turbulence temporaire pour les marchés», observe Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

En attendant, le Japon a décidé lundi de fermer ses portes à tous les visiteurs étrangers et l’Australie a suspendu son projet de réouverture des frontières aux étudiants et aux travailleurs qualifiés, tandis que le G7 réunit en urgence ses ministres de la Santé à Londres sur la question du variant Omicron.

Ce nouveau variant présente «un risque très élevé» au niveau mondial, a mis en garde l’OMS lundi, tandis que les experts de marché voient d’un mauvais œil un retour à des restrictions de mobilité qui nuisent inévitablement à l’activité économique.

Face à cette nouvelle donne, les experts s’interrogent sur l’attitude qu’adopteront les banques centrales dans le processus de normalisation de leur politique monétaire.

«L’annonce d’un report des mesures d’assouplissement quantitatif ou de toute autre mesure accommodante visant à atténuer le risque lié à cette nouvelle souche pourrait apporter un soutien supplémentaire aux actifs plus risqués», souligne M. Veyret.

Signe d’un certain apaisement, les taux des emprunts souverains américains remontaient significativement alors qu’ils avaient chuté vendredi quand les investisseurs s’étaient mis à l’abri en privilégiant le marché de la dette souveraine.

Les valeurs refuges comme le yen et le franc suisse avançaient pour leur part encore lundi par rapport à l’euro sur le marché des changes.

Les prix du pétrole regagnaient environ 5%, après avoir chuté de plus de 10% vendredi. La semaine s’annonce mouvementée entre évaluation de la demande, négociations sur le nucléaire iranien et réunion de l’OPEP+.

Après avoir gagné près de 1% par rapport au billet vert vendredi, l’euro perdait un peu du terrain contre le dollar américain, lâchant 0,19% à 1,1291 $US.

Le bitcoin profitait également du rebond général des marchés, s’appréciant de 1,36% face à 57 107 $US, après une hausse marquée dimanche (+3,14%).

Le titre Faurecia dévissait de 5,63% à 38,07 euros après que l’équipementier automobile a annoncé revoir une nouvelle fois à la baisse ses objectifs financiers pour 2021.

Le titre de Telecom Italia (TIM) perdait 2,73% à 0,467 6 euro vers 6h45, heure du Québec, à la Bourse de Milan, après la démission de son patron Luigi Gubitosi vendredi, poussé vers la sortie par le principal actionnaire du groupe italien, Vivendi. L’action Vivendi progressait pour sa part de 1,70% à 11,37 euros.

Le titre de l’opérateur de télécommunication britannique BT grimpait de 5,29% à 162,15 pence à Londres après avoir gagné jusqu’à 9,5% sur des rumeurs d’offre publique d’achat rapportées dans la presse britannique, avant d’être démenties par le groupe indien Reliance Industries.