Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 mai 2023(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les commentaires de la Banque d’Angleterre (BoE) sur l’évolution britannique et l’inflation sèment le trouble sur les marchés, qui ne dégagent pas de tendance claire jeudi et attendent un nouvel indicateur d’inflation aux États-Unis.
Les indices boursiers à 08h30
Les contrats à terme du Dow Jones reculaient de 101,00 points (-0,30%) à 33 501,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 lâchaient 3,00 points (-0,07%) à 4 149,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 25,75 points (+0,19%) à 13 435,25 points.
À Londres, le FTSE 100 reculait de 25,68 points (-0,33%) à 7 715,65 points. À Paris, le CAC 40 montait de 16,06 points (+0,22%) à 7 377,26 points. À Francfort, le DAX baissait de 21,48 points (-0,14%) à 15 874,75 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné 4,54 points (+0,02%) à 29 126,72 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 18,41 points (-0,09%) à 19 743,79 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 0,41 $US (-0,57%) à 72,15 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,37 $US (-0,48%) à 76,04 $US.
Le contexte
La BoE a, comme attendu par les analystes, rehaussé ses taux de 0,25 point de pourcentage afin de tenter d’endiguer l’inflation, une 12e hausse consécutive qui porte son taux directeur à 4,5%, au plus haut depuis octobre 2008.
Ailleurs en Europe, Paris avançait de 0,30%, Francfort reculait de 0,10% et Milan de 0,41%.
La Bourse de New York s’annonce en ordre dispersé autour de l’équilibre à l’ouverture selon les contrats à terme des principaux indices.
En Asie, la Bourse de Tokyo a fini stable (+0,02%). Hong Kong a reculé de 0,09% et Shanghai 0,29%.
Pour les mois à venir, la BoE a indiqué, comme en février et en mars, que des hausses seront nécessaires «si les pressions inflationnistes persistent».
Les économistes de l’institution monétaire britannique ont relevé leurs projections d’inflation, à 5% en 2023, avant de voir un ralentissement à 2,25% en 2024 puis à 1% en 2025.
La BoE juge désormais que le Royaume-Uni évitera la récession et que l’économie ne se contractera sur aucun trimestre en 2023 ou en 2024.
Mercredi, le léger ralentissement de l’inflation américaine en avril sur un an n’a pas suffi à redonner un réel entrain aux marchés.
Jeudi seront publiés les prix à la production pour avril aux États-Unis, qui sont attendus en ralentissement, à +2,4% sur un an contre +2,7% en mars, selon les analystes sondés par le fournisseur de données Factset.
«En tant qu’indicateur avancé de l’indice des prix à la consommation, cela devrait renforcer l’idée que l’inflation va encore baisser, mais cela ne signifie pas pour autant que la Réserve fédérale sera encline à baisser ses taux dès cette année, en particulier compte tenu du marché du travail qui reste résilient et de la croissance des salaires qui se maintient», a commenté Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
En Chine, la situation est bien différente: l’indice des prix à la consommation a atteint son niveau le plus bas depuis plus de deux ans en avril, juste au-dessus de 0%, et les prix à la production se sont enfoncés davantage dans la déflation, signe d’une demande intérieure atone et de coûts de matières premières plus faibles.
Par ailleurs, l’absence d’avancée dans le dossier du plafond de la dette des États-Unis pousse les investisseurs à la prudence.
Parmi les résultats du jour
Le chimiste allemand Bayer (-6,30% à Francfort) a publié un bénéfice net en forte baisse de 33,8% au premier trimestre, à cause de la baisse des ventes de certains médicaments et de la chute des prix du glyphosate.
La banque néerlandaise ING a vu son bénéfice net presque quadrupler au premier trimestre sur un an, grimpant à 1,59 milliard d’euros, dopé par la hausse des taux d’intérêt. Son action gagnait 3,60% à Amsterdam.
Le groupe industriel britannique Rolls-Royce a prévenu que des difficultés persistent dans sa chaîne d’approvisionnement au premier trimestre. Son action tombait de 5,60% à Londres.
L’industriel allemand Thyssenkrupp (-2,55% à Francfort) a enregistré une perte nette de 203 millions d’euros sur un an au cours de son deuxième trimestre en raison de la baisse du prix de l’acier.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole reculaient légèrement. Le baril de WTI américain cédait 0,36% à 72,27 $US et celui de Brent de la mer du Nord reculait de 0,05% à 76,37 $US.