Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 28 avril 2022(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales montaient nettement jeudi, stimulées par les résultats d’entreprises notamment dans la technologie, tandis que le dollar américain continuait de se renforcer face aux monnaies japonaise et européenne.
Les places européennes restaient dynamiques en milieu de séance: Paris et Francfort montaient, toutes deux ayant dépassé la barre des 2% un peu plus tôt, Londres et Milan progressaient également.
Les contrats à terme aux États-Unis s’orientaient également vers un net rebond.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en nette hausse, rassurée par le ton toujours ultra-accommodant de la Banque centrale japonaise.
Les indices boursiers à 8h05
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 260,00 points (+0,78%) à 33 486,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 58,50 points (+1,40%) à 4 238,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 258,75 points (+1,99%) à 13 267,75 points.
En Europe, à Londres, le FTSE 100 haussait de 82,64 points (+1,11%) à 7 508,25 points. À Paris, le CAC 40 montait de 103,28 points (+1,60%) à 6 548,54 points. À Francfort, le DAX montait de 222,67 points (+1,61%) à 14 016,61 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 461,27 points (+1,75%) à 26 847,90 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 329,81 points (+1,65%) à 20 276,17 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain retraitait de 0,89 $ US (-0,87%) à 101,13 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 0,86 $ US (-0,82%) à 104,46 $ US.
Le contexte
Mais l’absence de durcissement monétaire faisait au contraire souffrir la monnaie japonaise, qui passait au-dessus du cap des 130 yens pour un dollar pour la première fois depuis avril 2002 (+1,81% à 130,76 yens vers 17h35, heure du Québec).
L’humeur des investisseurs a été rehaussée avec les résultats de Meta (FB). Le groupe de réseaux sociaux a gagné des utilisateurs et réalisé des bénéfices trimestriels meilleurs qu’attendu par le marché. Dans les échanges électroniques avant séance à Wall Street, le titre prenait plus de 16%.
Les valeurs technologiques progressaient aussi en Europe, comme Capgemini (CAP.PA, +3,94%) à Paris ou les entreprises dans les semi-conducteurs ASML (ASML.AS, +4,60%), Infineon (IFX.DE, +3,16%) et Soitec (SOI.PA, +7,58%). À Wall Street, le géant Qualcomm (QCOM) s’acheminait aussi vers un bond de plus de 7,09% à l’ouverture après ses résultats.
D’autres publications sont attendues après la fermeture de la Bourse de New York, notamment Apple (AAPL) et Amazon (AMZN).
Le contexte global reste toutefois pesant, entre inflation au plus fort depuis des décennies dans les pays occidentaux et perspectives de croissances diminuées.
«Les actifs risqués», comme les actions, «doivent encore faire face aux conséquences de ce qui semble être un resserrement de plus en plus agressif de la politique monétaire par de nombreuses banques centrales», nuance Rodrigo Catril, de la National Australia Bank.
La défiance touchait notamment l’euro, qui reculait encore par rapport au dollar, après avoir déjà atteint son plus bas niveau en cinq ans jeudi. Il s’établissait à 1,0505 $ US (-0,49%) vers 7h25, heure du Québec.
TotalEnergies (TTE.PA, +3,99%), porté par le rebond des prix de l’énergie, a engrangé au premier trimestre un bénéfice net en hausse de 48% à 4,9 milliards $ US, malgré 4,1 milliards $ US de dépréciations liées à la Russie.
En Espagne, Repsol (REP.MC) a plus que doublé ses bénéfices, à 1,39 milliard d’euros au premier trimestre et prenait 3,80%.
Le géant des matières premières Glencore (GLNCY, +1,76%) s’est aussi montré positif pour son activité lors de la suite de l’année.
Parmi les multinationales ayant publié leurs résultats, Sanofi (SNY.PA, +0,02%) a affiché une nette croissance au premier trimestre, avec deux milliards d’euros de bénéfice. Le laboratoire Merck prenait 2,52% dans les échanges d’avant séance à Wall Street après les siens.
Une erreur de courtage d’obligations aux États-Unis a plombé le résultat de la banque britannique Barclays (BARC.L). Le bénéfice net est ressorti en baisse de 18% à 1,4 milliard de livres, mais l’action montait de 2,80%. Sa compatriote Standard Chartered s’envolait de 15,36% après l’annonce d’un bénéfice net en légère hausse et meilleur qu’attendu.
Les prix du pétrole oscillaient entre le rouge et le vert, plafonnés par les inquiétudes quant à la chute de la demande chinoise due aux confinements, mais toujours stimulés par la guerre en Ukraine et les potentielles ruptures d’approvisionnement en hydrocarbures russes.
Le bitcoin montait de 1,39% à 39 650 $ US.