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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 31 mars 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux évoluaient en baisse jeudi, la chute des prix du pétrole n’effaçant pas les craintes sur l’accélération de l’inflation en Europe et aux États-Unis. 

En Europe, Paris, Francfort et Londres reculaient. Les marchés européens se dirigent vers leur premier trimestre en baisse depuis l’arrivée de la COVID-19, début 2020.

Wall Street était un peu mieux orienté. Les contrats à termes étaient mitigés. 

En Asie, la Bourse de Hong Kong a baissé. L’activité manufacturière chinoise s’est contractée en mars pour la première fois depuis cinq mois, pénalisée par les confinements instaurés pour lutter contre la hausse des contaminations à la COVID-19.  La Bourse de Tokyo s’est repliée.

 

Les indices boursiers à 7h55

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 26,00 points (-0,07%) à 35 091,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient un recul de 0,25 point (-0,01%) à 4 595,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 31,50 points (+0,21%) à 15 103,00 points.

En Europe, à Londres, le FTSE 100 descendait de 16,97 points (-0,22%) à 7 561,78 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 40,62 points (-0,60%) à 6 700,97 points. À Francfort, le DAX reculait de 61,70 points (-0,42%) à 14 544,35 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 205,82 points (-0,73%) à 27 821,43 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a diminué de 235,18 points (-1,06%) à 21 996,85 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 5,68 $ US (-5,27%) à 102,14 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 5,90 $ US (-5,20%) à 107,55 $ US.

 

Le contexte

Les prix du pétrole tombaient jeudi, précipités par des informations selon lesquelles les États-Unis envisagent de puiser un million de barils par jour dans leurs réserves stratégiques, le jour où les pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires (OPEP+) se réunissent à Vienne.

Le mouvement entraînait les pétrolières comme TotalEnergies (-1,46%), Eni (-0,63%) ou BP (-2,04%). Aux États-Unis, Exxon (-2,12%) et Occidental Petroleum (-2,78%) étaient attendus en baisse à Wall Street également. 

La hausse du prix des matières premières fait pression sur l’inflation dans les pays occidentaux. En France, elle a atteint 4,5% sur un an en mars (5,1% sur l’indice harmonisé européen), au plus haut depuis 1985. En Italie, le bond est de 6,7%, au plus haut depuis 1991. 

Mais la Banque centrale européenne assure toujours que l’inflation en zone euro devrait se stabiliser autour de 2% à moyen terme, selon son économiste en chef Philip Lane, qui donnait une conférence jeudi à Paris.

Aux États-Unis, l’indice PCE sur l’inflation est attendu à 8h30, heure du Québec.  

Par ailleurs, les marchés restent ballottés entre «les espoirs d’une désescalade en Ukraine» et les «commentaires plus pessimistes des deux camps», estiment les analystes de la Deustche Bank. 

Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kouleba, pourraient se rencontrer «d’ici une ou deux semaines», a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi ne pas croire à la promesse faite la veille par Moscou de «réduire radicalement» son activité militaire en direction de Kiev.

Le géant suédois du prêt-à-porter Hennes & Mauritz (H&M) a annoncé jeudi des résultats nettement inférieurs aux attentes pour son premier trimestre décalé (décembre-février), grevés par la crise mondiale de l’approvisionnement et la nouvelle vague hivernale de COVID-19. Il dévissait de 10% et entraînait d’autres noms du secteur comme Inditex (-2,81%), maison-mère de Zara à Madrid, et Next (-3,12%) à Londres.  

L’euro cédait du terrain (+0,57%) à 1,1096 euros le billet vert. 

Le bitcoin était stable 47 265 $ US.