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Les grandes Bourses asiatiques ont réagi diversement jeudi aux gains de Wall Street la veille et aux espoirs de reprise économique, Tokyo surfant sur un yen bas tandis que Hong Kong stagnait devant le blocage des négociations américaines de relance.
Du côté de Wall Street aussi, les contrats à terme des indices boursiers évoluaient en ordre dispersé. Le Dow Jones se tenait près de l’équilibre (-0,09 %), à 27 840 points. Même son de cloche du côté du S&P 500, qui reculait de 0,09 %, à 3367 points. Le Nasdaq, de son côté, s’appréciait de 0,24 %, à 11 152 points.
Les marchés européens reculaient vers la moitié de leur exercice. À Paris, le CAC 40 cédait 0,26 %, à 5060 points. Le FTSE 100 de la Bourse londonienne lâchait 1,20 %, à 6205 points. À la Bourse de Francfort, le DAX baissait de 0,23 %, à 13 028 points.
À Tokyo, l’indice vedette Nikkei a gagné 1,78 % à 23 250 points, dépassant la barre des 23 000 points pour la première fois depuis juin et terminant à son niveau le plus haut depuis le 21 février, soit peu après les premiers appels du gouvernement nippon à réduire la taille des événements publics pour éviter la propagation du virus. L’indice élargi Topix est lui monté de 1,16 % à 1 624 points.
Les performances du marché tokyoïte font suite à une clôture en nette hausse de la Bourse de New York mercredi, profitant de la remontée des valeurs technologiques et réagissant de manière positive au choix de Kamala Harris comme colistière du démocrate Joe Biden pour la présidentielle.
Une série de récents indicateurs positifs, notamment sur l’emploi aux États-Unis, « montre une dynamique des données macroéconomiques en direction de la reprise » économique, a commenté Okasan Online Securities.
« Les mouvements de ventes alors que le cours des titres progressait ont limité les gains. Mais la force des autres marchés asiatiques a encouragé les achats et maintenu » le Nikkei à un haut niveau, a ajouté la firme d’analystes dans une note, remarquant que la Bourse de Tokyo avait également « bénéficié d’un yen plus faible ».
Le blocage aux États-Unis dans les discussions sur un nouveau plan d’aide à l’économie, entre les démocrates et la Maison Blanche, a cependant pesé sur l’enthousiasme des investisseurs à Hong Kong, où l’indice Hang Seng a stagné (-0,05 %) à 25 231 points.
L’indice composite de Shanghai est resté stable à 3 321 points, et celui de Shenzhen a gagné 0,06 % à 2 216 points.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole étaient à la hausse, après avoir terminé mercredi à leur plus haut niveau depuis mars, à la suite d’un rapport montrant une forte baisse des réserves de brut aux États-Unis, premier consommateur mondial d’or noir.
Vers 08H20, le cours du baril de brut américain WTI montait de 0,07 % à 42,70 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,13 % à 45,37 dollars.
