Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 02/12/2020 à 07:15, mis à jour le 02/12/2020 à 07:34

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 02/12/2020 à 07:15, mis à jour le 02/12/2020 à 07:34

Les investisseurs se montraient prudents avant la publication du rapport mensuel sur les créations d’emplois. (Photo: Getty Images)

En attendant des statistiques européenne et américaine très suivies sur l’emploi, dans la foulée d’un mois de novembre éclatant, les places boursières reprenaient leur souffle.

Wall Street préparait une ouverture dans le rouge selon les contrats à terme. Vers, 07H25, Le S&P 500 baissait de 0,21 %, à 3652 points, le Dow Jones de 0,36 %, à 29 698 points, et le Nasdaq de 0,24 %, à 12 421 points.

En Europe, les indices des places boursières étaient sans direction claire. L’indice CAC 40 reculait de 0,20 % à 5 570 points, le FTSE 100 de la Bourse de Londres prenait 0,38 %, à 6409 points, et le Dax baissait de 0,36 %, à 13 333 points.

Les marchés ont été galvanisés le mois dernier par les progrès réalisés dans le développement des vaccins anti-Covid.

Les investisseurs se montraient prudents avant la publication du rapport mensuel sur les créations d’emplois dans le secteur privé en novembre aux États-Unis et des chiffres du chômage dans la zone euro.

Ce mercredi, « l’actualité est dominée par l’espoir d’une reprise des négociations au Congrès américain », notent les experts d’Aurel BGC.

Alors que la reprise économique est freinée par une nouvelle vague d’infections, le président américain élu Joe Biden a exhorté mardi le Congrès à voter sans délai un plan d’aide « robuste » pour soutenir les ménages et les entreprises.

Un groupe de parlementaires républicains et démocrates des deux chambres du Congrès a présenté un plan de soutien de 908 milliards de dollars face à la crise du coronavirus.

Et la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, qui s’est entretenue avec le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, mardi pour la première fois depuis octobre, a indiqué qu’un nouveau plan de relance devait « être adopté » avant la rentrée du prochain Congrès, le 3 janvier.

Dans l’actualité sanitaire, le vaccin contre la Covid-19 de Pfizer/BioNTech, a été autorisé au Royaume-Uni, où il sera disponible dès « la semaine prochaine ».

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a aussi été sollicitée par Pfizer/BioNTech et, depuis lundi, par Moderna. En cas de feu vert, les deux vaccins pourraient être disponibles dès ce mois-ci aux États-Unis, le pays le plus endeuillé par la pandémie et très affecté par la crise économique qu’elle a provoquée.

Les grandes Bourses asiatiques ont terminé près de l’équilibre mercredi, mais avec des fortunes diverses, Tokyo clôturant dans le vert sur des espoirs de vaccins et de plan de relance américain, tandis qu’à Hong Kong, les inquiétudes sanitaires l’emportaient sur l’optimisme.

Dans la capitale japonaise, l’indice vedette Nikkei a progressé de 0,05 % à 26 801 points, son plus haut niveau depuis avril 1991, et l’indice élargi Topix a gagné 0,32 % à 1 774 points.

« Le Nikkei est monté à l’ouverture dans la foulée des gains à Wall Street la veille, mais les investisseurs sont restés prudents alors qu’il approchait » le cap symbolique des 27 000 points, a estimé Okasan Online Securities dans une note.

À Hong Kong, l’indice Hang Seng a reculé mercredi de 0,13 % à 26 533 points, les prises de bénéfices et les préoccupations liées à la recrudescence de la pandémie dans le territoire prenant le pas sur l’optimisme.

L’indice composite de Shanghai a cédé 0,07 % à 3 449 points, tandis que celui de Shenzhen est monté de 0,16 % à 2 290 points.

Du côté du pétrole

Les prix du pétrole étaient indécis, alors que les principaux pays producteurs (OPEP+) ont tenté sans succès mardi de décider de la marche à suivre concernant leurs quotas de production. En l’absence de position commune, le sommet virtuel a une nouvelle fois été décalé et reprendra jeudi.

Le prix du baril de brut américain WTI perdait ainsi 0,49 % à 44,33 dollars et celui du baril de Brent 0,36 % à 47,25 dollars.

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