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Les places boursières chinoises ont terminé en forte hausse mardi, jour de l'élection présidentielle américaine dont l'issue très attendue reste incertaine même si le démocrate Joe Biden est donné favori par les sondages.
À New York, les marhés boursiers se dirigent vers une ouverture au vert. Vers 8h, les contrats à terme du S&P 500 grimpent de 39 points, ou de 1,2%, à 3 340 points. Ceux du Dow Jones avancent de 408 points, ou de 1,52%, à 27 204 points et ceux du Nasdaq sont en hausse de 67 points, ou de 0,61%, à 11 131 points.
En Europe, à la mi-séance, l'optimisme règne sur les marchés. À Londres, le FTSE 100 progresse de 108 points, ou de 1,93%, à 5 763 points. À Paris, le CAC 40 gagne 99 points, ou 2,12%, à 4 790 points. À Francfort, le DAX avance de 193 points, ou de 1,6%, à 11 981 points.
De retour en Asie, à Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a bondi de 1,96% à 24 939,73 points.
En Chine continentale, la Bourse de Shanghai a avancé de 1,42% à 3 271,07 points et celle de Shenzhen de 1,43% à 2 255,08 points.
La Bourse de Tokyo est pour sa part restée fermée en raison d'un jour férié au Japon.
Des dizaines de millions d'Américains doivent se rendre mardi aux urnes pour choisir entre le président sortant, le républicain Donald Trump, et son rival démocrate Joe Biden, lors d'une élection présidentielle historique dans une Amérique divisée à l'extrême.
L'accumulation record des votes par courrier qui, dans certains États, pourraient affluer encore plusieurs jours après mardi, risque de compliquer le dépouillement, voire de retarder l'annonce d'un vainqueur si le résultat est serré.
L'arrivée du démocrate à la Maison Blanche «est la clé pour débloquer la capacité du Congrès à mettre en place des mesures de relance fiscale significatives et bénéficier aux marchés américains et mondiaux à un moment où ils en ont besoin», estime Stephen Innes, stratégiste chez Axi.
Les négociations entre républicains et démocrates sur un nouveau plan de soutien à l'économie américaine sont restées dans l'impasse avant l'élection présidentielle. Ce plan est pourtant jugé indispensable par les économistes pour donner un coup de fouet à l'activité économique.
«La question c'est: le marché contemple-t-il en ce moment une victoire de Biden? Et sera-t-il déçu si ça ne se produit pas?», relève Quincy Krosby, de Prudential Financial.
Toutefois, d'autres analystes estiment que l'économie recevra une injection de liquidités quel que soit le vainqueur de l'élection américaine.
Les investisseurs sont fébriles alors qu'ils se souviennent de la victoire surprise de Donald Trump en 2016, qui leur avait coûté cher alors que beaucoup avaient parié sur la victoire de la démocrate Hillary Clinton et s'étaient positionnés en conséquence.
Du côté du pétrole
Le marché du pétrole conservait ses gains de la veille, après avoir subi la semaine dernière sa pire chute hebdomadaire depuis avril en raison de la fragilité de la demande mondiale.
Les prix du pétrole ont retrouvé des couleurs lundi avec les espoirs que l'Opep+ retarde l'augmentation de la production pour soutenir le marché, alors que la demande est plombée par les nouveaux confinements.
Vers 04H20, le cours du baril de brut américain WTI cédait 0,1% à 36,77 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 0,3% à 38,84 dollars.
