Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 24/03/2021 à 07:33

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 24/03/2021 à 07:33

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers européens repassaient dans le rouge mardi, dans le sillage de l'Asie, la dégradation de la situation sanitaire en Europe, où l’Allemagne va rester confinée pour le week-end de Pâques, différant les perspectives de reprise.

 

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 16 points à 3 916 points, ceux du Dow Jones avançaient de 126 points à 32 432 points, et ceux du Nasdaq gagnaient 107 points à 13 113 points.

En Europe, les marchés étaient à la baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 diminuait de 10 points à 6 688 points. À Paris, le CAC 40 cédait 6 points à 5 938 points et à Francfort, le DAX perdait 59 points à 14 602 points.

En Asie, les Bourses ont continué leur glissade: Tokyo a perdu 2,04%, Hong Kong 2% et Shanghai 1,3%.

 

Le contexte

«L'appétit pour le risque n'est guère idéal quand les gouvernements déploient de nouvelles mesures de restriction face à la troisième vague de la COVID-19», et que «pour l'heure, le monde est bloqué par les pénuries de vaccins», observe Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

«Un retard dans la reprise des activités signifie aussi un retard économique d'au moins un mois et les pays ont des difficultés à trouver du carburant pour parvenir au bout du tunnel» de la crise sanitaire, complète-t-elle.

Pour Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC, les marchés, qui anticipent une forte reprise sont pris dans un étau: «si la forte reprise espérée devient réalité, alors les investisseurs pourraient être confrontés à un changement de ton de la Fed et à des pressions inflationnistes plus fortes que prévu». «Mais si la reprise déçoit, alors la croissance des résultats des entreprises pourrait devoir être révisée à la baisse». 

Le taux américain à dix ans refluait à 1,61%, à la suite des propos jugés rassurants du président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, qui a minimisé à nouveau mardi le risque d'un dérapage de l'inflation et réitéré la nécessité de continuer de soutenir l'économie.

«Il y a apparemment une corrélation entre le nombre de fois où Jerome Powell répète aux investisseurs de ne pas s'inquiéter au sujet de l'inflation et la diminution de leur anxiété», constate Mme Ozkardeskaya.

Toutefois, sur le front sanitaire, l'inquiétude montait en Amérique du Sud face à l'explosion des contaminations au Brésil, qui a enregistré un nombre record de 3 000 morts en 24 heures.

Après l'Allemagne, qui va serrer la vis pour limiter la propagation du coronavirus pendant le week-end pascal, les Pays-Bas vont prolonger jusqu'au 20 avril les mesures de restrictions en place pour lutter contre la pandémie.

Cette réalité sanitaire fait redouter un rebond économique édulcoré en Europe, déjà confrontée à des retards de vaccination.

Pour augmenter l'approvisionnement en vaccins de l'Union européenne, Bruxelles s'apprête à durcir son contrôle des exportations de vaccins si par exemple un laboratoire retarde des livraisons prévues.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h30, le baril de WTI américain grimpait de 2,67% à 59,30 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 2,5% à 62,31 $US.

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