Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés jeudi matin, au lendemain de gains modestes sur Wall Street. La bourse est fermée aux États-Unis et au Japon en raison de congés. 

Les indices boursiers à 7h30

Les indices de Londres, Francfort et Paris ajoutaient entre 0,1% et 0,2% en début de séance en Europe.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 étaient stables. 

En Asie, la bourse de Shanghaï a ajouté 0,6% et le Hang Seng a renversé la vapeur pour terminer en hausse de 1% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,6% et Séoul a pris 0,1%. 

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 49 cents US à 76,61$US le baril.

Le contexte

Aux États-Unis, Wall Street restera fermée en raison des fêtes de l’Action de grâce, provoquant l’absence de nombreux investisseurs.

Le principal événement de la séance a été la première estimation des indicateurs d’activité PMI pour la zone euro dans les services comme dans l’industrie.

L’activité du secteur privé s’est contractée en novembre dans la zone euro pour le sixième mois consécutif, mais à un rythme moindre qu’en octobre, selon l’indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

«L’économie de la zone euro reste enlisée dans la crise en novembre, le secteur manufacturier et celui des services ayant chacun, au cours des derniers mois, affiché un taux de contraction de l’activité relativement constant», a souligné Cyrus de la Rubia, chef économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), cité dans un communiqué de S&P Global.

«L’aspect inquiétant du rapport est l’augmentation des prix moyens payés, stimulée par la hausse des coûts dans le secteur des services», estime toutefois Christophe Boucher, directeur des investissements de ABN Amro IS. Cette indication pourrait augurer d’une reprise de l’inflation qui « mettrait la Banque centrale européenne dans une position délicate » pour maintenir ou baisser ses taux directeurs, explique-t-il.

La faiblesse de l’activité économique, combinée à la réduction de l’inflation, n’est toutefois pas toujours mal vue des investisseurs puisque ces conditions leur permettent de se projeter vers une politique monétaire plus souple de la part des banques centrales.

Investissement en France pour Novo Nordisk

Le laboratoire danois Novo Nordisk (NOVO-B, +1,13%), première capitalisation européenne, a annoncé jeudi un investissement de plus de deux milliards d’euros en France pour la production de médicaments contre le diabète et l’obésité.

Le médicament précurseur de Novo Nordisk dans l’obésité («Wegovy») est commercialisé aux États-Unis, au Danemark, en Norvège, au Royaume-Uni et depuis peu en Suisse. Le laboratoire compte demander sa certification en France en 2024.

BNP Paribas charbonne moins

La banque française BNP Paribas (BNP, +0,18%) a annoncé mercredi qu’elle allait inclure le charbon métallurgique, destiné essentiellement à la sidérurgie, parmi les secteurs qu’elle ne financera plus pour des raisons environnementales, alors que seul le charbon thermique était concerné par cet engagement jusqu’à présent.

Le pétrole encore en baisse

Les prix du pétrole poursuivaient leur baisse jeudi après le report de la réunion de l’alliance OPEP+, alimentant les rumeurs de discorde entre ses membres et laissant planer le doute sur le maintien des réductions volontaires de production de l’Arabie saoudite.

Le baril de Brent se négociait à 81,18$US (-0,95%) et celui de WTI américain à 76,31$US (-0,65%).

L’euro progressait de 0,16% face au dollar américain, à 1,0906$US.

Le bitcoin cédait 0,34% à 37 500$US.