Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 20/12/2021 à 08:28, mis à jour le 20/12/2021 à 08:30

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 20/12/2021 à 08:28, mis à jour le 20/12/2021 à 08:30

(Photo: Getty Images)

Les marchés poursuivaient leur recul lundi, inquiets que de nouvelles restrictions sanitaires ressurgissent avant, mais aussi après, les fêtes de fin d'année et que le gigantesque plan de réformes sociales de Joe Biden puisse être remis en cause.

En Europe, l'aversion au risque qui avait été forte dans la matinée diminuait en milieu de séance.

À Wall Street, la tendance devrait être de même acabit, les contrats à terme sur les principaux indices affichant une baisse.

 

Les indices boursiers à 8h24

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones descendaient de 433,00 points (-1,23%) à 34 819,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 cédaient 60,25 points (-1,31%) à 4 549,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq baissaient de 236,75 points (-1,50%) à 15 551,25 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 diminuait de 87,46 points (-1,20%) à 7 182,46 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 81,50 points (-1,18%) à 6 845,13 points. À Francfort, le DAX lâchait 300,20 points (-1,93%) à 15 231,49 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a chuté de 607,87 points (-2,13%) à 27 937,81 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a plongé de 447,77 points (-1,93%) à 22 744,86 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain flanchait 3,07 $ US (-4,33%) à 67,79 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord fondait de 2,64 $ US (-3,59%) à 70,88 $ US.

 

Le contexte

Les soubresauts peuvent être accentués à l'approche des fêtes de fin d'année, où les volumes de transactions sont traditionnellement moins importants. 

Le trou d'air de ce début de semaine de Noël est «la somme de toutes les peurs du moment», explique Alexandre Baradez, analyste chez IG France dans un point presse quotidien en ligne. 

Cet agrégat de craintes comprend les tensions sur le marché de l'énergie en Europe, une accélération des cas de contaminations dues au variant Omicron, une réduction du soutien monétaire des banques centrales, mais aussi «un voile d'incertitudes au sujet des résultats du quatrième trimestre», étaye l'expert.

Les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 en Europe ont poussé les Pays-Bas à fermer les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres jusqu'au 14 janvier.

En Allemagne, le groupe d'experts conseillant le gouvernement a plaidé pour des réductions supplémentaires des contacts au sein de la population «dans les plus brefs délais».

Le Forum économique mondial (WEF), qui devait se réunir du 17 au 21 janvier à Davos en Suisse, a pour sa part été reporté.

Les périodes de fêtes pourraient aussi «contraindre certains pays à annoncer des restrictions dures après les fêtes de fin d'année», prévient Vincent Boy, analyste chez IG France.

Sur le marché de l'énergie, les cours du gaz flambaient tandis que ceux du pétrole reculaient fortement sur fond de crainte de recul de la demande, mais également de baisse des perspectives de croissance, notamment aux États-Unis.

À la suite de la décision du sénateur démocrate américain Joe Manchin de rejeter le programme de réformes sociales et écologiques de Joe Biden, la banque d'affaires Goldman Sachs a revu à la baisse les prévisions de croissance des États-Unis pour l'année prochaine, selon l'agence Bloomberg.

Par ailleurs la crise immobilière en Chine continue d'inquiéter les investisseurs: l'agence de notation financière S&P Global Ratings a placé vendredi le promoteur chinois ultra-endetté Evergrande en «défaut sélectif», n'ayant pas honoré une certaine partie de ses obligations.

L'agence dit avoir dans la foulée retiré «à la demande du groupe» ses notations sur Evergrande et ses filiales Hengda et Tianji.

La propagation du variant Omicron, dont l'impact est redouté pour la demande d'or noir, a fait temporairement chuter les cours du pétrole de plus de 5% lundi matin.

Par conséquent, les valeurs liées au pétrole reculaient avec Shell (-1,27% à 1572,60 pence), BP (-2,07% à 326,85 pence) à Londres tandis que TotalEnergies cédait 1,29% à 43,10 euros à Paris.

À Londres, TUI chutait de 3,39% à 208,20 pence, IAG de 2,97% à 128 pence, les moteurs d'aviation Rolls-Royce de 3,38% à 110,5 pence.

À Paris, Accor lâchait 2,50% à 25,76 euros. Air France-KLM perdait 2,79% à 3,70 euros et Airbus 1,61% à 102,46 euros vers 7h20, heure du Québec.

L'euro prenait 0,30% face au dollar américain à 1,127 2 $ US.

La livre britannique reculait par rapport au dollar (-0,26% à 1,321 1 $ US) et à l'euro (85,32 pence pour un euro, soit -0,53%), les investisseurs s'inquiétant de voir de nouvelles tensions au sein du gouvernement de Boris Johnson après le départ du secrétaire d'État chargé du Brexit.

Le bitcoin poursuivait son repli (-1,90% à 45 849 $US).

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