Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 19/12/2022 à 08:09, mis à jour le 19/12/2022 à 08:41

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 19/12/2022 à 08:09, mis à jour le 19/12/2022 à 08:41

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient de nouveau en baisse lundi matin, alors les investisseurs s’inquiétaient de voir les banques centrales de la planète, dont la Réserve fédérale des États-Unis, provoquer une récession pour mater l’inflation.

 

Les indices boursiers à 07h30

Paris glissait de 1,1% et Francfort de 0,7% en début de séance en Europe, tandis que Londres ajoutait 0,3%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 reculaient de moins de 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a perdu 1,1% à Tokyo. La bourse de Shanghaï a fléchi de 1,5% et le Hang Seng de 0,5% à Hong Kong. Sydney a perdu 0,2% et Séoul 0,6%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 55 cents US à 74,84$ US le baril.

 

Le contexte

Les Bourses européennes tentent un rebond technique lundi, tandis que l’Asie a fini dans le rouge, continuant de réagir aux discours agressifs des banques centrales, qui risquent de pousser l’économie en récession.

Les places boursières européennes rebondissaient après des chutes de plus de 3% pour Paris et Francfort la semaine passée. Vers 12H20 GMT, Paris prenait 0,63%, Londres 0,54%, Francfort 0,61% et Milan 0,48%.

Wall Street se dirigeait également vers une ouverture en hausse: de 0,14% pour le Dow Jones, de 0,28% pour le S&P 500 et de 0,38% pour le Nasdaq, selon leurs contrats à terme.

Vendredi, les trois indices new-yorkais avaient perdu autour de 1% face aux craintes sur la conjoncture économique, ce qui a pesé sur les Bourses asiatiques.

En Chine lundi, Hong Kong a cédé 0,50% et Shanghai 1,92%, freinées de plus par un pic des cas de Covid-19 avec la réouverture du pays, après trois ans de mesures de confinement strictes.

L’assouplissement de ces mesures sanitaires devrait stimuler la deuxième économie mondiale, mais les analystes craignent que les entreprises et le système de santé du pays ne soient touchés à court terme.

En Europe, le moral des investisseurs était légèrement soutenu par celui des entrepreneurs allemands, qui a poursuivi sa remontée en décembre, grâce à une récession moins forte qu’annoncé qui se profile en 2023 et au bouclier tarifaire énergétique du gouvernement, selon le baromètre IFO.

La semaine passée, la détermination affichée par les principales banques centrales à lutter contre l’inflation, et ainsi à ralentir l’économie, a renforcé les craintes de récession des investisseurs.

La poursuite de la hausse des taux d’intérêt «implique des perspectives moroses pour les actions et les obligations», a commenté Neil Wilson, analyste de Finalto et Markets.com. «Alors que la stagflation s’éternise, nous nous dirigeons vers une véritable baisse des bénéfices», prévient-il.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes des pays européens progressaient encore légèrement, après un bond dans la foulée du discours de la présidente de la BCE Christine Lagarde. Le taux allemand à 10 ans atteignait 2,19% et celui de l’Italie 4,36%, l’écart entre les deux se creusant de nouveau.

Cette semaine, quelques indicateurs occuperont les investisseurs: des données sur l’immobilier américain mercredi, les chiffres définitifs du PIB des États-Unis et du Royaume-Uni au troisième trimestre jeudi, et enfin l’indice d’inflation PCE américain de novembre vendredi.

 

L’Argentine ne fait pas gagner Adidas

L'action de l’équipementier sportif Adidas, commanditaire de l’équipe d’Argentine, perdait 0,17% à Francfort, malgré la victoire de l’équipe de Lionel Messi à la Coupe du monde de football, qui pourrait entraîner une hausse des ventes de maillots à, désormais, trois étoiles.

Pour Andreas Lipkow, analyste indépendant, l’inflation prime sur les résultats sportifs. «Les producteurs comme Adidas, Nike, Puma et Asics sont particulièrement touchés par la réticence (des consommateurs) à acheter des articles de sport» et la victoire de l’Argentine n’a «pas d’influence significative à l’échelle du groupe» Adidas, a-t-il dit à l’AFP.

 

Du côté des devises et du pétrole

Le dollar perd du terrain face aux principales autres devises, après avoir été dopé la semaine passée par l’aversion au risque des investisseurs.

À la mi-journée, l’euro gagnait 0,20% à 1,060 7 dollar pour un euro et la livre sterling montait de 0,30% à 1,218 3 dollar.

Le yen progressait aussi de 0,19% à 136,34 yens pour un dollar, à la veille de la réunion de la Banque du Japon (BoJ). Les cambistes espèrent un ajustement de la politique monétaire ultra-accommodante de l’institution au printemps prochain, après des informations parues dans la presse, mais démenties par le porte-parole du gouvernement.

Les cours du pétrole progressaient vers 12H15 GMT. Le baril de WTI américain prenait 0,59% à 74,73 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 0,62% à 79,54 dollars.

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