Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 16/11/2021 à 08:09, mis à jour le 16/11/2021 à 08:16

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 16/11/2021 à 08:09, mis à jour le 16/11/2021 à 08:16

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers mondiaux restaient prudents mardi, portant leur attention sur les politiques des banques centrales avant un indicateur sur la consommation aux États-Unis et l'imminence de la nomination du nouveau président de la Réserve fédérale américaine par Joe Biden. 

La tendance laisse présagée une ouverture mitigée à Wall Street alors que l'Europe est dans le vert.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient légèrement de 55 points ou de 0,15% à 36 064 points. Ceux du S&P 500 étaient à l'équilibre à 4 679 points alors que ceux du Nasdaq reculaient de 6,75 points, ou de 0,04% à 16 181 points.

En Europe, les résultats étaient en hausse ou près de l'équilibre. À Londres, le FTSE 100 tournait autour de l'équilibre à 7351,41 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 0,34% et à Francfort, le DAX montait de 0,44%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en légère hausse de 0,11%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a grimpé de 1,27%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain progressait de 0,69% à 81,44 $US et le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 0,88% à 82,77 $US.

 

Le contexte

Tous les indicateurs économiques sont vus à l'aune de leur interprétation par les banques centrales. Après 18 mois de soutien sans faille aux marchés, les institutions monétaires ont commencé à réduire la voilure. 

Mais elles pourraient être contraintes d'accélérer et d'amplifier le mouvement en raison de la persistance de l'inflation. 

Les investisseurs attendent à 8h30, heure du Québec, les statistiques sur les ventes de détail aux États-Unis, un indicateur clé sur la consommation, moteur de l'économie américaine. Leur progression surprise en septembre avait contribué à convaincre la Réserve fédérale américaine (Fed) de réduire ses rachats d'actifs.

«En l’absence de baisse rapide de l’inflation et de hausse de l’offre de main-d’œuvre, les banques centrales pourraient devoir resserrer leur politique monétaire plus vite que prévu en 2022», estiment les experts de Lazard Frères Gestion pour qui «la persistance de taux bas aux niveaux actuels semble difficilement tenable l’an prochain».

Les investisseurs se préparent aussi à l'annonce du choix par le président américain Joe Biden du nom du prochain président de la Fed, prévu cette semaine. Le sortant Jerome Powell ou la démocrate Lael Brainard, sont les favoris.

La personne désignée devra ensuite être approuvée par le Sénat.

La nomination pourra donner une tendance sur le calendrier de la première hausse des taux d'intérêt directeurs de la Fed, le grand enjeu des marchés. 

En Angleterre, la baisse du taux de chômage, publiée mardi, ainsi que les déclarations lundi du gouverneur de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey laissent penser à une hausse des taux dès décembre, alors que la présidente de la Banque centrale européenne a assuré lundi que ce n'était pas à l'ordre du jour avant 2023 pour son institution. 

Par ailleurs, les marchés ont suivi le sommet virtuel entre Joe Biden et Xi Jinping, qui s'est conclu sans avancée majeure, malgré trois heures de discussions. 

Le secteur automobile était vigoureux en Europe: Renault (+2,42% à 34,72 euros) et Stellantis (+0,51% à 18,05 euros) étaient dans le bon wagon à Paris.

En Allemagne, Volkswagen (+0,41% à 189,16 euros) et Daimler (+0,52% à 89,29 euros) suivaient la tendance.

A Paris, Kering brillait (+4,18% à 710 euros) après un relèvement d'une recommandation d'analyste. 

Tout le secteur du luxe était bien orienté, avec des gains pour LVMH (+0,82% à 726,70 euros), Burberry (+0,90% à 1 968 pence) ou Swatch (+1,34% à 287,60 francs suisses).

Les cours du pétrole rebondissaient légèrement mardi dans un marché toujours inquiet de voir la demande dépasser l'offre, même si l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) estime que l'envolée récente des cours pourrait connaître un «répit».

Après être descendu lundi à 1,1356 dollar américains, un plus bas depuis juillet 2020, l'euro remontait un peu à 1,1369 $ US (+0,01% sur la séance). 

Le bitcoin trébuchait de 4,80% à 60 830 $ US.

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