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Les Bourses mondiales étaient pour la plupart bien orientées jeudi matin, toujours portées par les espoirs de relance dans le sillage de l'adoption du vaste plan budgétaire américain, et tournant leur attention vers la réunion de la Banque centrale européene (BCE).
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 augmentaient de 23 points, ou de 0,6%, à 3 920 points. Ceux du Dow Jones gagnaient 90 points, ou 0,28%, à 32 369 points, et ceux du Nasdaq grimpaient de 202 points, ou de 0,59%, à 12 951 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 22 points, ou 0,33%, à 6 703 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 8 points, ou de 0,14%, à 5 998 points. À Francfort, le DAX cédait 19 points, ou 0,13%, à 14 520 points.
De son côté, la Bourse de Tokyo a terminé dans le vert, l'indice vedette Nikkei gagnant 0,6% tandis que l'indice élargi Topix a pris 0,27%.
La progression des indices chinois a été encore plus marquée, l'indice Hang Seng de Hong Kong s'appréciant de 1,65% tandis que la Bourse de Shanghai a bondi de 2,36%.
Le contexte
La veille, le Dow Jones a terminé à un nouveau record dans le sillage du vote par la Chambre des représentants d'un gigantesque plan d'aide à l'économie américaine de 1 900 milliards de dollars.
Le président américain, Joe Biden, va promulguer vendredi ce texte, qui comprend notamment des chèques aux familles, des crédits d'impôts, des aides aux petites entreprises et une enveloppe pour les établissements scolaires.
La perspective d'un redémarrage des économies à la faveur de ce soutien budgétaire massif et de l'accélération des campagnes de vaccination porte les indices actions depuis le début de la semaine, ces derniers ayant été rassurés par les chiffres d'inflation américaine conformes aux attentes publiés la veille.
«Le marché a pour un moment chassé le fantôme de l'inflation» et «l'heure est à la respiration sur les Bourses», estime Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
«Les marchés ont trouvé plus de calme avec le tassement des pressions haussières sur les taux d'intérêt à long terme», relève pour sa part Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM.
Ce jeudi, le taux d'emprunt américain à dix ans, très surveillé, se détendait à 1,47% après avoir dépassé le seuil des 1,60% la semaine dernière. Les rendements obligataires en zone euro refluaient également.
Aussi l'actualité du jour sera-t-elle dominée par la réunion de la Banque centrale européenne, au terme de laquelle sa présidente Christine Lagarde tiendra une conférence de presse, à 13H30 GMT (8 h 30 au Québec).
«Si les investisseurs n'attendent pas de décision immédiate de la BCE aujourd'hui, ils espèrent au moins une communication claire sur les conséquences des récents mouvements de rendements obligataires aux yeux des banquiers centraux», estime Christian Parisot, analyste pour le courtier Aurel BGC.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 1,09%, à 65,14 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,13%, à 68,67 $US.
