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Les marchés actions évoluaient en hausse modérée vendredi, portés par des signes d'apaisement en Chine et après la réunion de la Banque centrale européenne. En mal de données ou d'annonces susceptibles de lui permettre d'accrocher de nouveaux records jeudi, Wall Street s'acheminait aussi vers des hausses à l'ouverture.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 159 points, ou de 0,46%, à 35 029 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 18,25 points ou de 0,41% à 4 510,50 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 68,50 point, ou 0,44%, à 15 627,25 points.
En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 montait de 0,29%. À Paris, le CAC 40 augmentait de 0,31% et à Francfort, le DAX haussait de 0,43%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a pris 1,25% et le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 1,91%.
Le contexte
Les marchés asiatiques ont donné le ton de la séance, portés par le premier appel en sept mois entre le président américain Joe Biden et son homologue Xi Jinping.
L'occupant de la Maison Blanche a assuré vouloir éviter tout «conflit imprévu» dans les relations sino-américaines, tandis que les médias d'État chinois ont fait état d'«échanges francs et approfondis».
Les investisseurs continuent autrement de guetter les indicateurs macroéconomiques, pour essayer de deviner les intentions de la Réserve fédérale américaine, qui a sa prochaine réunion le 25 septembre.
Jeudi, la Banque centrale européenne a veillé à ne pas déstabiliser les marchés, réduisant un peu ses achats de dette, mais en assurant que ce n'était pas le début d'un mouvement plus important.
«Les conditions de liquidité du marché restent plutôt bonnes, ce qui explique que les cours restent soutenus, malgré des statistiques moins bonnes», a aussi expliqué Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management au cours d'une conférence vendredi.
Les taux souverains européens, qui avaient nettement baissé jeudi après la prise de parole de Christine Lagarde, rebondissaient, celui de l'Italie à 10 ans récupérant trois points de base.
«En attendant, les signaux sur les marchés boursiers restent au vert, du moins du point de vue de la politique monétaire. Des facteurs de risque, tels que l'affaiblissement de la dynamique économique, devraient toutefois empêcher des hausses importantes des cours», selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
En Russie, la Banque centrale a décidé d'augmenter son taux directeur à 6,75% pour lutter contre l'inflation.
Les valeurs technologiques chinoises profitaient de l'apaisement du climat avec les autorités chinoises, les médias rapportant en plus que les approbations données aux jeux vidéo ne sont pas «gelées», mais «freinées». Parmi les géants du secteur, Tencent a gagné 2,08%, NetEase 3,14% et JD.com 5,24%.
En France, les valeurs du luxe, pour qui la Chine est un marché essentiel, tiraient vers le haut le CAC 40. LVMH, qui a aussi bénéficié d'une recommandation favorable des analystes de la Banque HSBC, gagnait 2,19% à 672,80 euros. Dans son sillage, Kering prenait 1,59% à 707,10 euros et Hermès de 1,74% à 1 312 euros.
Fresenius Medical Care perdait 4,22% à 62,16 euros à Francfort: le spécialiste de la dialyse du rein souffre après des notes de JP Morgan et Barclays abaissant leur recommandation sur le titre.
Le titre de la maison-mère Fresenius SE (-1,29% à 41,87 euros) était aussi délaissé.
Du côté du pétrole
Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain augmentait de 1,98% à 69,49 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,88% à 72,79 $US.
