Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 08/12/2021 à 08:40, mis à jour le 08/12/2021 à 09:10

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 08/12/2021 à 08:40, mis à jour le 08/12/2021 à 09:10

(Photo: Getty Images)

Les marchés boursiers perdaient leur dynamique mercredi et connaissaient des variations de faible intensité, après leurs fortes hausses des deux séances précédentes et les montagnes russes de la semaine précédente.

 Wall Street, qui a bondi la veille comme d'autres marchés, s'orientait vers une ouverture en petite hausse.

En Allemagne, où le social-démocrate Olaf Scholz est devenu mercredi le nouveau chancelier, Francfort reculait.

En Asie, si Tokyo et Shanghai ont grimpé, Hong Kong est restée pénalisée par le secteur immobilier.

 

Les indices boursiers à 8h40

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 57,00 points (+0,16%) à 35 770,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 8,75 points (+0,19%) à 4 693,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 23,00 points (+0,14%) à 16 341,00 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 montait de 15,91 points (+0,22%) à 7 355,81 points. À Paris, le CAC 40 baissait de 10,73 points (-0,15%) à 7 054,66 points. À Francfort, le DAX reculait de 79,91 points (-0,51%) à 15 734,03 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 405,02 points (+1,42%) à 28 860,62 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 13,21 points (+0,06%) à 23 996,87 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de 0,05 $ US (+0,07%) à 72,10 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord récoltait 0,17 $ US (+0,23%) à 75,61 $ US.

 

Le contexte 

«Les investisseurs tentent actuellement de dissiper les inquiétudes concernant la nouvelle variante d'Omicron aussi rapidement qu'elles sont apparues», note Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

En effet les marchés ont enregistré deux séances de hausse lundi et mardi, avec l'arrivée de nouvelles rassurantes sur Omicron, qui avait semé un vent de panique vendredi 26 novembre.

Le conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire, Anthony Fauci, a déclaré à l'AFP qu'il était «quasiment certain» que le variant Omicron ne cause pas de cas plus graves de COVID-19 que Delta.

Le responsable des urgences de l'OMS, Michael Ryan, a estimé mardi dans un entretien avec l'AFP qu'il n'y avait «aucune raison de douter» du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères de la COVID-19. Il concède que les vaccins pourraient se révéler moins efficaces en raison des nombreuses mutations d'Omicron, mais pas totalement inefficaces.

Les laboratoires Pfizer et BioNTech ont de leur côté déclaré que leur vaccin était «toujours efficace» après «trois doses» contre le variant Omicron et souhaitent toutefois finaliser un vaccin adapté «d'ici mars».

De plus, «le comportement général que nous observons jusqu'à présent ne montre aucune augmentation de la sévérité», a aussi déclaré le médecin.

Cependant, l'Europe continue de faire face à une cinquième vague de contaminations, et sur d'autres tableaux, l'inflation reste très élevée, ce qui pousse la banque centrale américaine à accélérer la réduction de son soutien monétaire.

Dans ce contexte, il se peut que les investisseurs se positionnent sur la défensive avant la publication vendredi des chiffres de l'inflation aux États-Unis.

Le numéro un mondial du tourisme TUI perdait 1,96% à 2,50 euros à Francfort. Il s'attend à retrouver un niveau normalisé de réservations d'ici l'été 2022, après un deuxième exercice d'affilée en lourde perte en raison de la pandémie.

Le secteur du voyage était mal orienté, avec par exemple Easyjet qui lâchait 3,72% à 534 pence, IAG (British Airways et Iberia) qui perdait 2,86% à 138 pence à Londres, ou Amadeus qui cédait 1,38% à 58,46 euros à Madrid.

L'action du géant de l'alimentation Nestlé grimpait de 1,79% à 124,04 francs suisses, à la Bourse suisse, après l'annonce d'une réduction de sa participation dans L'Oréal (+0,25% à 425,75 euros à Paris). Les investisseurs saluent le vaste programme de rachat d'actions que le groupe suisse va lancer dans la foulée.

Le livreur de repas à domicile, Hello Fresh, gagnant de la crise de la COVID-19, est sanctionné après des prévisions de croissance des ventes et de résultat opérationnel qui ne sont pas suffisantes au goût des investisseurs. L'action Hello Fresh perdait 6,81% à 79,88 euros.

Les prix du pétrole affichaient une petite hausse mercredi, dans le sillage du fort rebond du début de semaine alimenté par l'affaiblissement des craintes autour du variant Omicron sur la demande à venir d'or noir.

L'euro s'appréciait de 0,29% à 1,1300 dollar américain.

Le bitcoin perdait 2,55% à 49 240 $US.

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