Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 04/05/2021 à 07:15

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 04/05/2021 à 07:15

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers européens évoluaient en ordre dispersé mardi matin au démarrage d'une séance sans rendez-vous majeurs et dont la plupart des investisseurs asiatiques restaient absents, sur fond d'interrogations croissantes concernant la trajectoire future de l'inflation.

 

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 perdaient 5 points à 4 180 points, ceux du Dow Jones avançaient de 12 points à 34 020 points, et ceux du Nasdaq lâchaient 47 points à 13 742 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 prenait 49 points à 7 019 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 37 points à 6 344 points et à Francfort, le DAX cédait 30 points à 15 206 points.

En Asie, les Bourses de Tokyo et Shanghai sont restées fermées pour cause jour férié. La Bourse de Hong Kong s'est pour sa part appréciée de 0,6%.

 

Le contexte

«Même si la Réserve fédérale (Fed) insiste sur le fait que sa politique monétaire ultra-accommodante est exactement ce dont l'économie américaine a besoin en ce moment, les indicateurs macroéconomiques devraient bientôt mettre la Fed dans une position difficile», relève Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

«Les États-Unis ont affiché la semaine dernière une croissance robuste de 6,4% au premier trimestre. L'inflation frappe fort à la porte», comme en témoignent la hausse des prix à la production, la flambée des prix des matières premières, la pénurie de semi-conducteurs ou encore les retards dans la logistique mondiale», ajoute-t-elle.

Dans ce contexte, «des progrès substantiels dans l'emploi aux États-Unis», dont les chiffres mensuels seront dévoilés vendredi, pourraient «ébranler la dynamique du marché», selon elle. 

Le PIB des États-Unis pourrait croître de 7% en 2021, son rythme le plus rapide depuis le début des années 1980, a prévenu lundi le président de la Fed de New York, John Williams.

Il a toutefois jugé «important de ne pas exagérer face à (la) volatilité des prix résultant des circonstances uniques de la pandémie» au moment où certaines craintes inflationnistes refont surface.

Après avoir accéléré à la hausse la semaine dernière, le taux américain à dix ans se stabilisait autour de 1,61% ce mardi matin. 

Sur le front sanitaire, la situation en Inde est de plus en plus inquiétante, avec plus de 20 millions de cas de COVID-19 recensés mardi et un système de santé asphyxié.

De leur côté, les États-Unis devraient autoriser le vaccin de Pfizer/BioNTech contre la COVID-19 pour les enfants âgés de 12 ans et plus à partir de la semaine prochaine.

Côté indicateurs, seule la balance commerciale des États-Unis pour mars est à l'agenda.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain augmentait de 1,83% à 65,67 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,91% à 68,85 $US.

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