Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 02/12/2021 à 08:28, mis à jour le 02/12/2021 à 08:33

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 02/12/2021 à 08:28, mis à jour le 02/12/2021 à 08:33

(Photo: Getty Images)

Les marchés européens évoluaient dans le rouge jeudi, face aux craintes liées au variant de coronavirus Omicron, tandis que New York semblait hésitante.

En Europe, les indices boursiers plient, dans le sillage de Wall Street qui a terminé en nette baisse mercredi, après l'annonce d'un premier cas de variant Omicron identifié aux États-Unis.

La Bourse de New York s'orientait pour sa part vers une ouverture en ordre dispersé.

 

Les indices boursiers à 8h25

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 253,00 points (+0,74%) à 34 255,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 20,50 points (+0,45%) à 4 529,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq se trouvaient à l’équilibre à 15 869,50 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 descendait de 56,84 points (-0,79%) à 7 111,84 points. À Paris, le CAC 40 baissait de 83,32 points (-1,21%) à 6 798,55 points. À Francfort, le DAX affichait un recul de 236,15 points (-1,53%) à 15 236,52 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 182,25 points (-0,65%) à 27 753,37 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 130,01 points (+0,55%) à 23 788,93 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de 0,29 $ US (+0,44%) à 65,86 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 0,26 $ US (+0,38%) à 69,13 $ US.

 

Le contexte  

«Autre jour, autre revirement massif de la direction (des marchés) entraînée par des informations concernant Omicron», constate Jeffrey Halley analyste chez Oanda.

Depuis la découverte du nouveau variant Omicron, vendredi, les indices boursiers font le yoyo: chutant après des plus hauts atteints début novembre, se reprenant à la faveur d'une chasse aux bonnes affaires puis repartant à la baisse et tentant un rebond la séance suivante…

La nouvelle souche Omicron a été repérée sur tous les continents et contraint les gouvernements à envisager de nouvelles mesures. 

Le président américain Joe Biden a décidé de renforcer des dispositions déjà existantes sans trop contraindre les citoyens américains. Pour les voyageurs internationaux en revanche, un test négatif sera exigé dès le «début de la semaine prochaine» pour entrer aux États-Unis, en plus d'être vaccinés.

L'Allemagne va pour sa part décider jeudi de restrictions supplémentaires, dont de possibles fermetures de bars et autres lieux publics.

Du côté de la médecine, l'Agence européenne des médicaments a lancé l'examen accéléré du vaccin contre la COVID du laboratoire franco-autrichien Valneva. Et le Royaume-Uni a autorisé l'anticorps monoclonal de GlaxoSmithKline contre le coronavirus chez les personnes à risque.

«Alors que les marchés boursiers continuent d'osciller entre l'espoir et la peur, les marchés obligataires sont également en train de s'agiter dans l'attente de la prochaine action de la Réserve fédérale en matière de politique monétaire», commente Michael Hewson.

Le taux d'intérêt de la dette américaine à 10 ans montait un peu malgré les craintes liées au variant, à 1,42, contre 1,40% à la clôture de la veille. Quant au taux à deux ans, censé refléter davantage des anticipations de resserrement à moyen terme, il se tendait à peine, à 0,58% contre 0,55%.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a en effet changé de ton mardi: il a estimé qu'il était temps de ne plus parler d'inflation transitoire et envisage une réduction plus rapide que prévu des achats d'actifs, ouvrant la voie à une hausse des taux directeurs courant 2022.  

Les investisseurs suivent jeudi la réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+, qui se retrouvent pour décider de leurs volumes de production de début d'année prochaine.

De nombreux analystes parient désormais sur un maintien du niveau actuel de la production, après la détection du nouveau variant du coronavirus et l'usage de réserves stratégiques par les États-Unis et d'autres pays. 

La Commission européenne a infligé jeudi un total de plus de 344 millions d'euros d'amendes aux banques UBS (-0,93%), Barclays (-2,60%), Royal Bank of Scotland, HSBC (-0,56%) et Crédit Suisse (-2,07%), reconnues coupables d'entente sur le marché des opérations de change.

Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé que son anticorps monoclonal expérimental contre le coronavirus, désormais autorisé au Royaume-Uni, restait actif «contre les mutations clés du nouveau variant Omicron». Son action perdait 0,19% à 1 538 pence. 

Les cours du pétrole évoluaient en ordre dispersé, au moment de la réunion de l'OPEP+. 

L'euro s'adjugeait 0,20% à 1,134 3 dollar américain.

Le bitcoin était quasiment stable (-0,90%) à 56 520 $US.

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