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La Bourse de New York s'orientait vers une ouverture en hausse en amont de la publication du rapport ADP sur les créations d'emplois du secteur privé aux États-Unis alors que les Bourses européennes avançaient patiemment mardi en attendant la publication de premières données mensuelles sur l'emploi américain, qui seront complétées vendredi par un rapport qui fait référence.
En Chine, les indices sont restés dans le vert, malgré la publication d'une contraction de l'activité manufacturière en août, tombée à son plus bas niveau depuis 16 mois.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 67 points, ou de 0,19%, à 35 458 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 9,50 points, ou de 0,21%, à 4 537,50 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 31 points, ou 0,20%, à 15 630,50 points.
En Europe, les résultats étaient dans le vert. À Londres, le FTSE 100 augmentait de 0,88%. À Paris, le CAC 40 haussait de 1,47% et à Francfort, le DAX prenait 0,38%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 1,29% et le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 0,58%.
Le contexte
«Les investisseurs seront sensibles à l'estimation de l'emploi dans le secteur privé par ADP aux États-Unis, en attendant les chiffres du BLS», le rapport mensuel de référence sur l'emploi américain qui sera publié vendredi, prévoit Christian Parisot, analyste pour Aurel BGC.
Cette enquête est très suivie, comme toutes les statistiques qui concernent l'état du marché du travail américain, car ce sont des données scrutées par la banque centrale américaine, la Fed.
Cette dernière réfléchit à la normalisation de sa politique monétaire et affirme qu'elle ne réduira son soutien monétaire qu'une fois que l'économie et le marché de l'emploi se seront remis de la crise.
«Des chiffres plus faibles que prévu pourraient encourager les prises de profit sur les actions américaines, tandis que des données solides pourraient pousser les indices vers des records», explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Ou inversement… car un nombre trop élevé de créations d'emplois pourrait être interprété comme l'élément déclencheur d'une réduction du rythme des achats d'actifs par la Fed, et signer la fin de l'abondance de liquidités sur les marchés financiers.
Les taux d'intérêt des obligations d'État continuaient en outre de remonter légèrement des deux côtés de l'Atlantique.
Concernant les chiffres déjà connus du jour: le taux de chômage de la zone euro a poursuivi sa baisse en juillet et atteint 7,6%, et la croissance de l'activité manufacturière a de nouveau ralenti en France en août selon l'indicateur du cabinet IHS Markit.
Le nombre de passagers aériens en Europe a atteint en août 71% du niveau de 2019, au-delà des prévisions les plus optimistes, selon l'organisme de surveillance du trafic Eurocontrol.
À Londres, IAG (British Airways) montait de 1,28% à 161 pence et EasyJet de 1,38% à 807 pence.
À Paris, Air France prenait 1,42% à 4 euros et Accor 2,16% à 29,79 euros. Aéroports de Paris gagnait 2,73% à 102,15 euros, après avoir indiqué que le trafic des aéroports parisiens avait atteint cet été la moitié de son niveau de 2019, au plus haut depuis le début de la pandémie.
Le milliardaire français Bernard Arnault va vendre la participation qu'il détient dans Carrefour (4,27% à 16,13 euros), via sa holding Agache, soit environ 5,7% du groupe, après 14 années de présence à son capital.
Le titre du numéro 2 mondial des spiritueux Pernod Ricard profitait de la publication de résultats supérieurs aux attentes et prenait 3,29% à 183,80 euros. Le groupe a enregistré des «ventes record» aux États-Unis et en Chine au cours de son exercice décalé 2020/21, permettant à son chiffre d'affaires annuel de progresser de 4%.
Du côté du pétrole
Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain haussait de 0,29% à 68,70 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,25% à 71,81 $US.
