Bourse: Wall Street chute en fin de séance, Toronto bondit avec les pétrolières

Publié le 31/03/2020 à 10:13, mis à jour le 31/03/2020 à 16:57

Bourse: Wall Street chute en fin de séance, Toronto bondit avec les pétrolières

Publié le 31/03/2020 à 10:13, mis à jour le 31/03/2020 à 16:57

La devanture de Wall Street

Aujourd'hui se termine le pire trimestre de Wall Street depuis plusieurs années. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé dans le rouge mardi le pire trimestre depuis 1987 pour le Dow Jones et depuis 2008 pour le S&P 500, alors que la pandémie de coronavirus continue de hanter les investisseurs.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX termine la journée sur un bond de 340 points, ou de 2,61%, à 13 378 points, grâce entre autres à la bonne tenue du secteur de l'énergie. Les titres de Canadian Natural Resources (Tor., CNQ), Suncor Energy (Tor., SU), Cenovus Energy (Tor., CVE) et Husky Energy ont notamment progressé de 22,46%, 18,4%, 17,84% et de 10,28% respectivement durant la journée.

À New York, le Dow Jones Industrial Average a reculé de 410 points, ou de 1,84%, à 21 917 points, lui qui était en territoire positif à la mi-séance, ce qui représente une baisse de 13,7% sur le mois et de 23% depuis le début de l'année.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 74 points, ou 0,95%, à 7 700 points. Son repli, de 10% sur le mois et de 14% sur le trimestre, est moins prononcé.

L’indice élargi S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, a cédé 42 points, ou de 1,6%, à 2 584 points. Il s'affiche ainsi en baisse de 12,5% en mars, de 20% depuis début 2020.

Le contexte

Les indices avaient pourtant débuté la séance dans le vert avant d'hésiter, puis de s'enfoncer au fur et à l'approche de la clôture. 

Pour Karl Haeling de LBBW, aucune nouvelle spécifique ne justifiait a priori cette évolution en dents de scie, si ce n'est que les investisseurs s'attendaient peut-être à des ajustements de portefeuilles plus marqués en cette fin de trimestre.

«La tendance sera probablement dominée dans les prochains jours par les estimations sur la durée de la pandémie», estime-t-il. «On pourra, paraît-il, voir l'économie reprendre vraiment son activité deux semaines après une baisse sustantielle des nouveaux cas. Tout cela est sujet à interprétation», remarque M. Haeling.

Ce qui semble faire peu de doute en revanche aux yeux des investisseurs, c'est le fait que l'économie américaine est entrée en récession. La question est de savoir dans quelle mesure les actions prises par le gouvernement et la banque centrale vont permettre d'en atténuer les effets et d'en limiter la durée.

Dans le monde, plus de 3,6 milliards de personnes, soit 46,5% de la population, sont appelées ou contraintes par leurs autorités à rester confinées chez elles, selon un décompte de l'AFP.

Plus de 820 000 cas d'infection ont été diagnostiqués dans 185 pays et territoires depuis l'apparition du virus en décembre en Chine, et la maladie a fait plus de 40 000 morts.

Signes positifs toutefois, la Chine a fait part d'une reprise inattendue de l'activité dans les secteur manufacturier et des services en mars, et les prix du pétrole se sont stabilisés après avoir atteint lundi leur plus bas niveau depuis 18 ans.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait légèrement, et évoluait à 0,663% contre 0,726% lundi à la clôture.

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