Bourse: après la Fed, le S&P 500 à un sommet

Publié le 30/10/2019 à 09:50, mis à jour le 30/10/2019 à 16:59

Bourse: après la Fed, le S&P 500 à un sommet

Publié le 30/10/2019 à 09:50, mis à jour le 30/10/2019 à 16:59

(Photo; Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a terminé en hausse mercredi et emmené le S&P 500 à un nouveau record, alors que la banque centrale américaine (Fed) a, sans surprise, abaissé ses taux et signalé qu'elle allait désormais attendre avant de prendre toute nouvelle décision.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a pris 83 points, ou 0,51 %, à 16 501 points.

Le S&P 500 de Wall Street a avancé de 9 points, ou 0,33 %, à 3046 points.

L’indice vedette, le Dow Jones, a bondi de 115 points, ou de 0,43 %, à 27 186 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, laissait aller 14 points, ou 0,18 %, à 8262 points.

Le dollar canadien reculait de 0,53 %, à 0,7564 $ US.

Le pétrole a cédé 0,64 $ US, ou 1,15 %, à 54,90 $ US.

L'or a avancé de 6,30 $ US, à 0,42 %, à 1497 $ US.

Le contexte

« Les acteurs du marché ont eu exactement ce qu’ils voulaient (de la part de la Fed) et ont ainsi pu, après deux jours d’attentisme, pousser un soupir de soulagement », selon Art Hogan de National Holdings.

Comme largement attendu par les investisseurs, le Comité monétaire de la Fed a en effet décidé de baisser d’un quart de point de pourcentage (0,25 %) les taux au jour le jour, dans une fourchette de 1,50 % à 1,75 %. Il s’agit de la troisième baisse d’affilée en trois mois. 

Mais la Fed a aussi décidé de retirer du communiqué une phrase-clé qui disait que l’institution « agirait de façon appropriée pour soutenir l’expansion ».

Le président de l’institution a également estimé, lors d’une conférence de presse, qu’il faudrait « un changement notable » aux prévisions de la Fed pour ajuster de nouveau les taux dans un sens ou l’autre.

Il faudrait ainsi assister à une accélération constante de l’inflation « avant même d’envisager de relever les taux », a-t-il déclaré.

Au final « la Fed a rassuré les investisseurs en affirmant que si elle prenait une pause dans la baisse des taux, elle écartait aussi l’idée d’une hausse imminente », a estimé M. Hogan. 

General Electric et Mattel bondissent

Les indicateurs du jour sur l’économie américaine étaient pour leur part plutôt encourageants. 

Selon la première estimation du département du Commerce, la croissance de l’économie américaine a très légèrement marqué le pas au troisième trimestre, mais s’est maintenue à un niveau supérieur aux attentes, le Produit intérieur brut (PIB) augmentant de 1,9 % sur un an.

Le secteur privé aux États-Unis a, par ailleurs, créé plus d’emplois que prévu en octobre, selon l’enquête mensuelle de la firme de services aux entreprises ADP publiée mercredi, soit 125 000 emplois en octobre après 93 000 en septembre. 

Les investisseurs surveilleront vendredi la publication du rapport officiel sur l’emploi américain ainsi que l’indicateur ISM sur l’activité manufacturière.

Sur le marché obligataire, le rendement sur le taux à 10 ans sur la dette américaine baissait vers 16H45 à 1,775 %, contre 1,839 % mardi à la clôture.

Parmi les valeurs du jour, General Electric a bondi de 11,47 % après avoir réduit de plus de moitié sa perte nette au troisième trimestre. Le groupe prévoit aussi de disposer pour l’ensemble de l’année de suffisamment d’argent dans ses coffres, un signal positif pour ses actionnaires.

Mattel, qui a fait état mardi soir de résultats trimestriels supérieurs aux attentes à la faveur des ventes solides de sa célèbre poupée Barbie et de ses voitures miniatures Hot Wheels, s’est envolé pour sa part de 13,78 %.

Le fabricant de produits d’hygiène Johnson & Johnson a pris 2,88 %. Après avoir rappelé mi-octobre un lot de 33 000 flacons de talc aux États-Unis suite à la détection de traces d’amiante dans un d’entre eux, le groupe a assuré mardi que de nouveaux tests avaient conclu à l’absence de ce produit chimique.

L’éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts (EA) a affiché des résultats meilleurs qu’attendu au deuxième trimestre grâce aux vedettes de sa franchise et à un changement comptable lié à la fiscalité en Suisse. Son titre a gagné 2,45 %.

Le constructeur automobile italo-américain Fiat Chrysler a par ailleurs gagné de 5,27 % à New York. Le groupe a confirmé mercredi être en pourparlers avec le français PSA (Peugeot, Citroën) pour créer le numéro 4 mondial du secteur.

Apple et Facebook, qui dévoilaient ses résultats après la clôture, prenaient respectivement vers 16H45 1,37 % et 2,10 % dans les échanges électroniques après des résultats supérieurs aux attentes.

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