Bourse: Wall Street inquiétée par la destitution et le commerce

Publié le 26/09/2019 à 09:44, mis à jour le 26/09/2019 à 16:51

Bourse: Wall Street inquiétée par la destitution et le commerce

Publié le 26/09/2019 à 09:44, mis à jour le 26/09/2019 à 16:51

Un courtier de Wall Street

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse new-yorkaise a terminé en légère baisse jeudi, fragilisée par les révélations d’un lanceur d’alerte autour d’un appel téléphonique de Donald Trump au président ukrainien et par un regain de craintes sur les négociations commerciales sino-américaines.

Les indices

Le S&P/TSX de Toronto a pris 0,04 %, ou 6 points, à 16 790 points.

Le S&P 500 à Wall Street a perdu 0,24 %, ou 7 points, à 2 977 points.

L’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a reculé de 0,30 %, ou de 79 points, à 26  891 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a baissé de 0,58 %, ou de 46 points, à 8 030 points.

Le dollar canadien laissait aller 0,11 %, ou 26 892 points.

Le pétrole s’est apprécié de 0,07 %, ou de 0,04 $ US, à 56,49 $ US.

L’or a avancé de 0,02 %, ou de 0,30 $ US, à 1512,60 $ US.

Le contexte

Dans un document publié jeudi par le Congrès, un lanceur d’alerte a indiqué que la Maison Blanche avait tenté de restreindre l’accès aux notes sur un appel entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Cet appel, au cours duquel le président américain a demandé à son homologue ukrainien une enquête sur un rival politique, a déclenché le lancement d’une procédure de destitution par la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates.

« Ce document semble plus inquiétant que ce que laissait croire la transcription partielle de l’appel dévoilée mercredi par la Maison Blanche », souligne Karl Haeling de LBBW. « Le marché est devenu soudainement un peu plus inquiet du risque de destitution », estime-t-il. 

« Cette enquête va-t-elle distraire le président (ou, au contraire, complètement l’accaparer) à tel point qu’il détourne son attention d’un accord commercial avec la Chine ? Va-t-elle l’obliger à parvenir à un accord en partant du principe que cela l’aiderait à renforcer le marché des actions et son statut politique ? La Chine va-t-elle s’abstenir de signer un accord complet, anticipant un changement politique en 2020 ? », s’interroge pour sa part Patrick O’Hare de Briefing.

La place new-yorkaise a également réagi jeudi à des informations de presse selon lesquelles l’administration américaine ne prolongerait probablement pas le répit accordé aux entreprises américaines vendant des équipements au géant chinois des télécoms Huawei, que Washington soupçonne d’espionnage potentiel au profit de Pékin. 

« Cela a ravivé les craintes que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine repartent de plus belle », estime M. Haeling. 

Mercredi, Wall Street avait pourtant terminé en nette hausse à la suite de propos de M. Trump promettant un accord commercial avec la Chine « plus tôt qu’on ne le pense ».

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine s’établissait à 1,697% vers 16 h 20, en net recul par rapport à la clôture de la veille (1,737%).

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