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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, les investisseurs faisant le pari que la traditionnelle accélération de fin d'année aura bien lieu, malgré le variant Omicron.
La Bourse de Toronto a enregistré mercredi un deuxième gain en autant de séances, les investisseurs ayant retrouvé leurs marques après un difficile début de semaine.
Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX a récolté 145,18 points (+0,69%) à 21 070,05 points.
À New York, le S&P 500 a terminé en hausse de 47,33 points (+1,02%) à 4 696,56 points.
Le Nasdaq a gagné 180,81 points (+1,18%) à 15 521,89 points.
Le DOW a terminé en hausse de 261,19 points (+0,74%) à 35 753,89 points.
Le huard a clôturé en hausse de 0,004 5 $ US (+0,583 4%) à 0,778 9 $ US.
Le pétrole a monté de 1,83 $ US (+2,57%) à 72,95 $ US.
L’or a récolté 16,00 $ US (+0,89%) à 1 804,70 $ US.
Le bitcoin a haussé de 118,61 $ US (+0,24%) à 49 006,82 $ US.
Le contexte
«On a tellement dit qu’il y aurait un "rally" de fin d’année (série de hausses pour les indices), c’est un peu la tradition du trader», a commenté Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services.
«Maintenant, il y a aussi des raisons», a-t-il poursuivi. «La principale, c’est que tous les signes qu’on a, c’est que le risque qu’Omicron soit aussi grave que Delta ou que les précédentes souches de Covid est en train de s’éloigner».
M. Volokhine a illustré son propos en prenant l’exemple des compagnies aériennes, de Delta Air lines (DAL) (+1,58%) à United Airlines (UAL) (+1,46%), qui ont avancé malgré la propagation fulgurante du variant Omicron.
Même constat pour les croisiéristes, a priori en première ligne face au risque Omicron, comme l’a montré la récente croisière d’un navire de Royal Caribbean, dont au moins 48 passagers ont été testés positifs au coronavirus à l’issue du voyage, samedi.
Pourtant, Royal Caribbean (RCL) (+3,79%), Carnival (CCL) (+3,46%) ou Norwegian (NCLH) (+1,94%) ont tous étés en vedette mercredi. Tous trois ont retrouvé leur niveau d’avant l’identification d’Omicron, fin novembre.
Lundi, le PDG de Carnival, Arnold Donald, a indiqué que le groupe prévoyait de renouer avec la rentabilité au second semestre 2022. Il a aussi annoncé que Carnival avait recommencé à dégager de la trésorerie nette en novembre.
Autre signe d’un début d’enthousiasme des investisseurs, l’indice VIX, qui mesure la volatilité, se repliait de 11%, tutoyant son niveau précédant l’arrivée d’Omicron.
À l’autre bout du spectre Omicron, Pfizer (PFE) a capitalisé (+1,02% à 59,55 $US) sur l’autorisation en urgence de sa pilule contre le Covid-19 par l’Agence américaine des médicaments (FDA).
Côté nouvelle économie, Alibaba (BABA) a bu la tasse (-4,20% à 117,81 $US), alors que les autorités chinoises ont suspendu mercredi un partenariat avec la filiale d’informatique à distance (nuage) du conglomérat, selon des médias proches du gouvernement.
Le groupe est sanctionné pour sa mauvaise gestion supposée de la faille liée à un module de code informatique baptisé Log4j, qui a placé de très nombreuses sociétés et gouvernements en situation de vulnérabilité à une cyberattaque.
Pas un jour sans une actualité Tesla (TSLA). Dans un entretien au site satirique Babylon Bee, le co-fondateur et directeur général Elon Musk a indiqué avoir « grosso modo » vendu 10% de ses titres Tesla ces derniers mois, comme il l’avait promis publiquement.
Fuie ces dernières semaines, l’action s’est redressée mercredi (+7,49% à 1 008,87 $US), ce qui a de nouveau propulsé Tesla au-delà des 1 000 milliards de $US de capitalisation boursière.
Quant à la chaîne de concessionnaires de voitures d’occasion CarMax (KMX), elle a reculé (-6,66% à 127,87 $US), bien qu’ayant publié, avant Bourse, un chiffre d’affaires et un bénéfice net supérieurs aux attentes.
Sur le marché obligataire, les rendements se détendaient. Le taux de référence des emprunts d’État américains à 10 ans évoluait à 1,45%, contre 1,48% la veille.
La vigueur de cette accélération de fin d’année sur les marchés actions pourrait être mise à l’épreuve jeudi par une série d’indicateurs macroéconomiques, notamment l’indice PCE, baromètre d’inflation le plus suivi par la banque centrale américaine (Fed).
