Bourse: le Dow, le S&P 500 et le Nasdaq à des sommets

Publié le 03/07/2019 à 09:48, mis à jour le 03/07/2019 à 17:00

Bourse: le Dow, le S&P 500 et le Nasdaq à des sommets

Publié le 03/07/2019 à 09:48, mis à jour le 03/07/2019 à 17:00

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. À Wall Street, les indices Dow Jones, Nasdaq et S&P 500 ont inscrit des records mercredi au terme d'une séance raccourcie par les célébrations du 4 juillet aux États-Unis, les courtiers pariant sur une baisse rapide des taux par la Fed.

Indices

Le S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 0,64%, ou de 104 points, à 16 576 points.

Le Dow Jones a gagné 0,67 %, ou 179 points, à 26 966 points.

Le Nasdaq a pris 0,75 %, ou 61 points, à 8 170 points.

Le S&P 500 s’est apprécié de 0,77 %, ou de 22 points, à 2 995 points.

Le pétrole a grimpé de 1,39%, ou de 0,78$US, à 57,03$US.

L'or a bondi de 0,92%, ou de 12,90$US, à 1420,90$US.

Contexte

Loin de l’euphorie, la séance a pourtant été marquée à l’ouverture par la publication de statistiques économiques américaines plutôt moroses. 

Les créations d’emplois dans le secteur privé ont rebondi en juin, mais moins que ne le prévoyaient les analystes. De son côté, le déficit commercial a fortement rebondi en mai sous l’effet d’importations record dans le secteur automobile et d’un déficit record avec le Mexique.

Un peu plus tard mercredi, la croissance de l’activité dans les services aux États-Unis a montré des signaux d’essoufflement en juin, au plus bas depuis deux ans.

Pas de quoi décourager les investisseurs qui ont plutôt vu dans ces chiffres de quoi espérer. 

Crédit

Pour lutter contre les statistiques américaines décevantes qui se sont accumulées ces dernières semaines, « le marché s’est focalisé sur le fait que la Banque centrale (Fed) adoptera un ton accommodant lors de sa prochaine réunion », a affirmé Peter Cardillo de Spartan Capital.

Les membres de cette institution se réuniront les 30 et 31 juillet, et il est quasiment acquis aux yeux des marchés qu’ils baisseront les taux d’au moins un quart de point.

Les baisses de taux sont toujours accueillies positivement à Wall Street, car elles suggèrent davantage d’huile dans les rouages de l’économie américaine à travers un coût du crédit moins élevé pour les ménages et les entreprises.

Outre les indicateurs économiques décevants qui se multiplient, l’inflation annuelle a ralenti en mai à 1,5 % selon l’indice PCE publié en fin de semaine dernière, s’éloignant de l’objectif des 2 % de la Fed. Or la Banque centrale avait lors de sa réunion du mois de juin entrouvert la porte à une baisse du coût du crédit notamment si l’atonie de l’inflation se confirmait, ce qui semble être le cas.

Les indicateurs économiques du jour ont par ailleurs contribué à faire fortement reculer le taux d’intérêt sur la dette américaine à dix ans, qui évoluait à 1,938 % vers 14H00, au plus bas depuis la fin 2016.

Ce taux est généralement perçu comme le reflet des anticipations de croissance et d’inflation aux États-Unis et il recule souvent lorsque ces perspectives s’annoncent moroses, car de nombreux investisseurs souhaitent acquérir cet actif réputé sûr.

La Fed a par ailleurs fait parler d’elle pour d’autres raisons: le président américain Donald Trump a proposé mardi deux nouveaux candidats comme gouverneurs de la Banque centrale, après avoir échoué au printemps à nommer deux fidèles.

« On peut s’attendre à ce qu’ils adoptent un ton également accommodant », étant donné la volonté féroce de Donald Trump de voir des taux d’intérêt moins élevés à l’avenir, a affirmé Peter Cardillo. 

Le président américain accuse le président de l’institution Jerome Powell, pourtant nommé par ses soins, de brider l’économie à travers des taux trop élevés. Donald Trump intime très fréquemment l’institution de baisser les taux pour soutenir la première économie du monde, qui donne des signes de ralentissement alors qu’elle vient d’enregistrer la plus longue période d’expansion de son histoire.

Cette focalisation des marchés sur la Fed intervient après que les courtiers ont passé les deux précédentes séances concentrés sur l’interprétation à tirer d’une trêve de Pékin et Washington dans leur féroce guerre commerciale.

Au rang des valeurs du jour mercredi, Tesla a pris 4,61 %. Le constructeur de voitures électriques, porté à bout de bras par Elon Musk, a livré un nombre record de voitures au deuxième trimestre dans un marché automobile plutôt en berne aux États-Unis entre janvier et juin. 

La société de cybersécurité Symantec s’est envolée de 13,57 % après des informations de l’agence Bloomberg concernant une potentielle acquisition par Broadcom, qui a perdu 3,54 %.

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