Photo : Bloomberg
Le nombre de demandes d'assurance emploi a eu beau chuter la semaine dernière, cela ne semble pas avoir calmé les investisseurs sur les marchés nord-américains.
Toronto et New York reculent depuis l'ouverture mercredi matin, devant des inquiétudes persistantes quant à la dette européenne et les efforts de la Chine pour freiner son inflation.
Vers 10h, le portrait est le suivant sur les parquets des bourses à Toronto et New York :
- Le S&P/TSX chute de 98 points, ou 0,8 %, à 12 819 points;
- Le S&P 500 perd 6 points, ou 0,5 %, à 1 207 points;
- Le Dow Jones se replie de 63 points, ou 0,6 %, à 11 283 points;
- Le Nasdaq glisse de 12 points, ou 0,5 %, à 2 551 points;
- Le baril de pétrole s'apprécie de 0,32 $ US, ou 0,4 %, à 87,04 $ US;
- L'once d'or lâche 12,80 $ US, ou 0,9 %, à 1 397,30 $ US;
- Le dollar canadien frôle la parité avec un gain de 0,47 cent US, ou 0,47 %, à 99,65 cents US.
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Le Canada a creusé son déficit commercial, qui est passé de 1,5 milliard $ en août à 2,5 milliards $ en septembre. Les économistes attendaient un manque à gagner de 1,6 milliard $.
Les produits de l'automobile, les autres biens de consommation et les biens industriels ont entraîné les exportations vers le bas. Inversement, les exportations de machines et d'équipement ont augmenté au cours du mois.
Le nombre de demandes hebdomadaires d'assurance emploi aux Etats-Unis a chuté de 24 000 la semaine dernière pour se retrouver à 435 000. Les économistes attendaient 450 000 pour la semaine dernière.
C'est la troisième fois en quatre semaines que le nombre des demandes diminue. Si le déclin se poursuit, il pourrait constituer le signe d'une amélioration significative sur le marché de l'emploi.
Le déficit commercial des États-Unis a diminué en septembre pour se retrouver à 44 milliards $ US, le niveau des exportations se retrouvant à son plus haut depuis deux ans. Les économistes prévoyaient un déficit commercial de 45 milliards $ US, alors qu'il était de 46,3 milliards en août.
