Bourse : record à New York, Toronto grimpe de 1,5 %

Publié le 11/07/2013 à 16:28, mis à jour le 11/07/2013 à 18:09

Bourse : record à New York, Toronto grimpe de 1,5 %

Publié le 11/07/2013 à 16:28, mis à jour le 11/07/2013 à 18:09

[Photo : Bloomberg]

Les propos du président de la Fed ont dopé les marchés boursiers, si bien que les principaux indices nord-américains ont réussi des gains de plus de 1 % en cours de séance.

Toronto n’a pas fait exception. L’indice S&P/TSX a gagné 186 points (1,51%) pour atteindre 12 493 points.

Plusieurs entreprises ont vu leur titre atteindre des sommets de 52 semaines. Ça été le cas de Cogeco Câble (3,21%; 43,36$), qui a présenté des résultats meilleurs que prévu, tout comme MTY et Jean Coutu (1,45%; 18,24$). L’action de CAE a gagné 3,34%, à 11,76, galvanisée par un l’obtention de nouveaux contrats d’une valeur de 230 M$.

Le titre Reitmans a gagné 7,18 %, à 9,26 $. Le détaillant québécois de vêtements a annoncé une entente avec Sears Canada qui prévoit la vente de vêtements taille forte des ses boutiques Pennigntons dans les succursales de Sears et sur son site Internet.

La Bourse de New York a battu de nouveaux records historiques jeudi.

L'indice vedette Dow Jones Industrial Average s'est envolé de 1,11% (ou 169,26 points) à un nouveau sommet de 15 460,92 points, tout comme l'indice élargi Standard & Poor's 500 qui a grimpé de 1,36% (+22,40 points) à 1. 675,02 points, un niveau jamais atteint en clôture auparavant.

Le Dow Jones a ainsi dépassé son précédent record en clôture, atteint le 28 mai, à 15 409,39 points, le S&P 500 surpassant un zénith atteint le 21 mai, à 1.669,16 points.

Le Nasdaq s'est élevé quant à lui à son plus haut niveau depuis le 29 septembre 2000, à 3.578,30 points (+1,63% ou 57,54 points).

Dans le sillage de ses homologues mondiales, la place new-yorkaise a applaudi jeudi des propos tenus la veille par le patron de la Fed assurant les investisseurs du maintien d'une politique monétaire particulièrement favorable aux marchés financiers.

Au vu de la situation actuelle de l'emploi et de l'inflation aux Etats-Unis, encore éloignés des objectifs de l'institution, M. Bernanke a estimé qu'"une politique monétaire hautement accommodante (était) nécessaire pour l'économie américaine".

Par ces mots, le banquier central a redonné un coup de fouet aux achats d'actions, stimulés par les injections de liquidités énormes de l'institution chaque mois, en "laissant entendre aux investisseurs qu'ils pouvaient revenir sur le marché en toute sécurité", sans que la béquille de l'argent facile de la Fed disparaisse du jour au lendemain, a expliqué William Lynch, stratège chez Hinsdale Associates.

En effet "tout ralentissement du programme de soutien de la Fed n'interviendra qu'en cas d'une amélioration des conditions économiques, ce qui ne peut pas être mauvais d'ailleurs pour les entreprises américaines", a noté Michael James, de Wedbush Securities.

M. Bernanke avait mis un terme provisoire à la course historique de Wall Street et ébranlé les Bourses mondiales en évoquant fin mai un éventuel ralentissement de son soutien à l'économie dans les prochains mois.

Le marché a largement ignoré la hausse plus importante que prévu des nouvelles demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis pendant la semaine close le 6 juillet, tout comme la nouvelle baisse en juin, pour le quatrième mois d'affilée, des prix des produits importés aux Etats-Unis.

Le marché obligataire a nettement progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,574% contre 2,680% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,625% contre 3,688%.

 

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