Bourse : les investisseurs figent d'un coup

Publié le 26/10/2010 à 16:02, mis à jour le 26/10/2010 à 16:01

Bourse : les investisseurs figent d'un coup

Publié le 26/10/2010 à 16:02, mis à jour le 26/10/2010 à 16:01

Par Olivier Schmouker

Une question lancinante : «Que va faire la Fed ?» Photo : Bloomberg.

Les marchés nord-américains ont fait du sur-place toute la journée, les investisseurs rivalisant de prudence à la suite de résultats trimestriels de grandes entreprises cotées en Bourse mitigés et à l’approche de la réunion de la Réserve fédérale, les 2 et 3 novembre.

À 16h, le S&P/TSX progressait de 21 points, à 12 684 points. À Wall Street, le Dow Jones croissait de 5 points, à 11 169 points, le Nasdaq de 6 points, à 2 497 points, et le S&P500 de 0 points, à 1 186 points.

Ainsi, plusieurs résultats financiers trimestriels ont déçu, à l’image de ceux de DuPont, le géant américain de la chimie, qui a enregistré des bénéfices de 367 millions de dollars américains, en repli de 10% par rapport à la même période de l’année dernière. La raison principale? L’expiration de brevets. Idem, le sidérurgiste US Steel a connu au troisième trimestre une perte de 51 millions de dollars américains ; un an plus tôt, celle-ci avait été de 303 millions.

Rien, donc, pour déclencher l’enthousiasme des investisseurs. D’autant plus que des indicateurs économiques mi-figue, mi-raison ont aussi été divulgués aujourd’hui. Par exemple, l’indice S&P/Case-Schiller des prix de l’immobilier américain pour les 20 principales métropoles a reculé de 0,3% en août, en glissement mensuel. Sur un an, la progression est toutefois de 1,7%, mais le consensus des analystes américains tournait auotour d’un chiffre de +2,4%. On est donc loin du compte, ce qui a amené David Blitzer, le président du comité indiciel de S&P, de juger ce résultat «décevant».

De surcroît, le moral des Américains ne va pas en s’améliorant. L’indice de confiance des consommateurs américains mesuré par le Conference Board est ressorti à 50,2 points en octobre, soit un peu plus haut que le consensus (49,3) et que le résultat du mois précédent (48,6). Mais, ce redressement paraît malgré tout «timide», l’indice global de confiance demeurant à des niveaux historiquement bas.

À Toronto, la journée a été marquée par la progression notable de la valeur du titre de Research in Motion (RIM). Celle-ci a crû de 6,4%, à 56,29 dollars. La raison? «Difficile à dire. Il y a des rumeurs d'acquisition du fabricant du BlackBerry par un grand groupe depuis plusieurs jours : Cisco, Apple, etc. Il se peut aussi tout simplement que les investisseurs soient à la recherche d'aubaines, et le titre de RIM a été malmené ces dernier temps», dit Stephan Gauthier, stratège et gestionnaire de portefeuilles, de Fin-Xo Valeurs mobilières. 

En fin de journée, la valeur de l’once d’or ne bougeait pas, à 1 340 dollars américains, au Nymex.

De son côté, le baril de pétrole brut restait stable, à 82,56 dollars américains.

Quant au dollar canadien, il s’échangeait contre 97,68 cents américains.

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