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TC Transcontinental croit que ses activités d’emballage pourront tirer leur épingle du jeu malgré les perturbations provoquées par la COVID-19, mais la pandémie risque de venir noircir le portrait dans sa division de l’impression.
Si l’entreprise a procédé au rappel de 600 employés temporairement mis à pied dans ce secteur notamment responsable de l’impression de circulaires et de journaux, 1000 salariés ne sont toujours pas revenus au travail, alors que les volumes ne sont pas au rendez-vous.
L’entreprise québécoise a dévoilé mercredi ses résultats du troisième trimestre, où elle a vu ses revenus fléchir de 18,5 % — ce qui s’explique par la cession de certains actifs — alors que son bénéfice net a été de 25,7 millions $, ou 30 cents par action, en progression de 15,2 %.
Toutefois, en excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté a fléchi de 17,1 %, à 43,6 millions $, ou 50 cents par action.
L’imprimeur et emballeur a expliqué que ses mesures visant à réduire ses coûts et améliorer son efficacité avaient permis à son résultat opérationnel de grimper de 2,3 %, à 44,1 millions $.
Par voie de communiqué, le président et chef de la direction de Transcontinental, François Olivier, a souligné que le secteur de l’emballage avait connu un trimestre « très solide » puisque la demande des clients pour les emballages alimentaires avait grimpé.
Les analystes s’attendaient à ce que la société établie à Montréal génère un chiffre d’affaires de 607,9 millions $ ainsi qu’un profit ajusté par action de 36 cents, selon la firme de données financières Refinitiv.
À la Bourse de Toronto, l’action de l'ancien éditeur de Les Affaires cotait à 13,06 $, mercredi, en mi-journée, en recul de 26 cents, ou 1,9 %
