Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Walmart (WMT, 95,78 $ US) a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice pour l’exercice en cours en évoquant l’acquisition du détaillant en ligne indien Flipkart, d’une valeur de 16 milliards $ US, la plus grosse transaction de son histoire. La société a annoncé mardi que la croissance des ventes en ligne aux États-Unis ralentirait à 35 %, par rapport à 40 % au dernier trimestre. Depuis qu’elle a acheté Jet.com pour plus de 3 milliards $ US il y a deux ans, Walmart a augmenté son offre en ligne, en mettant la main sur des sociétés telles que Bonobos et ModCloth. Elle a également essayé d’accélérer les livraisons tout en faisant croître son service de livraison d’épicerie le jour même. Le grand détaillant a indiqué que son service de ramassage d’épiceries en ligne attirait de nouveaux clients et que les acheteurs ajoutaient plus d’articles à leur panier. Walmart s’attend maintenant à réaliser pour son exercice 2019 un bénéfice ajusté d’entre 4,65 $ US et 4,80 $ US par action, en baisse par rapport à sa prévision précédente d’entre 4,90 $ US et 5,05 $ US par action.
Le géant américain de l’assurance santé UnitedHealth(UNH, 270,78 $US) a affiché mardi des bénéfices et un chiffre d’affaires supérieurs aux prévisions pour le troisième trimestre et a de nouveau relevé ses perspectives pour s’ajuster aux tendances du secteur des assurances. Les bénéfices de l’entreprise de Minnetonka, au Minnesota, ont bondi de près de 30 %, pour atteindre 3,19 milliards $ US, ou 3,24 $ US. Le bénéfice ajusté, qui exclut les gains et les coûts non récurrents, s’est établi à 3,41 $ US par action, ce qui était supérieur de 11 cents US aux attentes de Wall Street, selon les prévisions recueillies par Zacks Investment Research. UnitedHealth, une composante de la moyenne des valeurs industrielles Dow Jones, est le premier assureur du secteur de la santé à publier ses résultats à la fin de chaque trimestre. De nombreux analystes et investisseurs considèrent ses résultats comme un baromètre du secteur.Les revenus de la société ont totalisé 56,56 milliards $ US au cours du plus récent trimestre, ce qui a également surpassé les attentes. UnitedHealth a attribué la croissance des revenus au service à un plus grand nombre d’assurés, à l’amélioration de la croissance du nombre de membres dans les programmes de soins plus intensifs, à la tarification pour la tendance des coûts médicaux prévus et à la reprise de la taxe sur l’assurance maladie pour l’année.
Sept jours avant le dévoilement des résultats annuels de Shopify (SHOP, 185,56$) Todd Coupland de CIBC réitère son opinion favorable envers la coqueluche canadienne du cybercommerce. L’analyste recommande l’achat du titre avant la saison fastes de Fêtes. Depuis son entrée en Bourse en 2015, Shopify a surpassé les prévisions par 8% en moyenne. Le titre s’est aussi apprécié de 3% en moyenne le jour des résultats. Étant donné le recul de 17% de l’action en octobre, les attentes sont modestes, dit-il. L’action rebondit de 6% à mi-séance. À son avis, les investisseurs sous-estiment le potentiel du service pour pme Shopify Plus et de son expansion à l’international. M. Coupland maintient son cours-cible de 180$, soit 10 fois les revenus anticipé en 2019, plus son encaisse de 14,80$ par action.
Prometic Sciences de la vie (PLI, 0,54$) gagne 10% après avoir révélé que le gendarme américain des médicaments avait accepté son plan d’action à l’égard des méthodes de contrôle en cours de fabrication additionnels pour le plasminogène (Ryplazim). Prometic peut donc finaliser son protocole de qualification de performance de procédé en vue de débuter la fabrication de lots additionnels de conformité. Cette bonne nouvelle est tempérée par le fait que le processus de la FDA risque de se prolonger tard en 2019. Dans l’intervalle, Prometic dispose de capitaux 53M$ alors qu’elle en dépensera de 45 à 50M$, au deuxième semestre, précise Endri Leno, de la Financière Banque Nationale.
Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d’hygiène Johnson & Johnson (JNJ, 133,95 $ US) a publié mardi une hausse des ventes et du bénéfice net au troisième trimestre grâce à ses anticancéreux et pense faire mieux que prévu sur l’ensemble de l’exercice malgré l’impact du dollar fort. Le bénéfice net du troisième trimestre a atteint 3,9 milliards de dollars contre 3,8 G$US. un an plus tôt. En éliminant toute une série d’éléments exceptionnels, le bénéfice par action a progressé de 7,9% à 2,05$US, soit deux cents de mieux qu’attendu par Wall Street. Le chiffre d’affaires a augmenté de 3,6% à 20,3G$US de dollars, un peu mieux que ce qu’attendaient les analystes.
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (GS, 215,22 $ US) a engrangé un profit de 2,52 milliards $US ou de 6,28$US par action au troisième trimestre. Les analystes interrogés par la firme Zacks Investment Research attendaient un bénéfice de 5,42$ US par action. Les revenus trimestriels de Goldman Sachs ont également surpassé les prévisions, à 8,65G$US. Le titre de Goldman Sachs est en déclin de 16% depuis le début de l’année et d’environ 10% depuis douze mois.
La banque américaine Morgan Stanley (MS, 43,47 $ US) a affiché mardi un bénéfice de 2,11 milliards $ US ou 1,17 $ US par action au troisième trimestre. Les analystes interrogés par Zacks Investment Research attendaient un profit de 1 $ US par action. Les revenus trimestriels de la banque se sont chiffrés à 12,56 milliards $ US, tandis que Zacks prédisait 9,53 milliards $ US. Le titre de Morgan Stanley est en hausse de 17 % depuis le début de l’année, mais en chute de 10 % sur douze mois.
Le constructeur automobile Audi, filiale du géant Volkswagen(VOW3, 148€), va payer 800 millions d'euros d'amende en Allemagne dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé le groupe Volkswagen mardi. «Audi a accepté l'amende» infligée par le parquet de Munich et reconnait ainsi «sa responsabilité» dans le scandale, écrit le constructeur automobile dans un communiqué. Le groupe précise que le paiement aura un impact négatif sur le résultat financier 2018 de Volkswagen, «réduisant le bénéfice annuel en conséquence». La maison mère de Volkswagen, Porsche SE, a également publié un avertissement sur ses propres résultats.
Le titre du constructeur suédois Volvo Group(VOLV, 136 couronnes) perdait plus de 6% mardi à la Bourse de Stockholm après avoir révélé un défaut du système de réduction des émissions polluantes de bus et poids lourds vendus essentiellement en Amérique du nord et en Europe. Volvo Group «n'est pas à ce stade en mesure d'estimer le nombre des moteurs et véhicules concernés et il n'est donc pas encore possible d'évaluer l'impact financier, mais les dépenses nécessaires pour remédier au problème pourraient être substantielles», indique un communiqué de l'industriel. L'anomalie a été identifiée sur un composant du circuit de contrôle des émissions qui «se détériore plus vite que prévu, réduisant sa capacité à convertir l'oxyde d'azote aussi efficacement qu'escompté», ajoute-t-il. Les véhicules défectueux sont dès lors susceptibles «de dépasser les limites d'émissions» fixées dans les pays aux normes les plus strictes.
La semaine de résultats trimestriels débute plus formellement aujourd'hui, avec des publications attendues notamment du géant de la vidéo sur demande Netflix(NFLX, 333,13$US), qui a reculé de 1,9% en Bourse hier dans la foulée d'une baisse des titres technologiques. Netflix n'a pas atteint les objectifs au trimestre précédent, et les analystes attendent avec impatience de voir si ce sera le cas ce coup-ci. Le bénéfice par action anticipé est de 0,81$US sur des revenus de 4 milliards $US.
