Titres en action: Stantec, Essilor, SNC-Lavalin, Fiat...

Publié le 22/10/2018 à 06:58, mis à jour le 22/10/2018 à 14:11

Titres en action: Stantec, Essilor, SNC-Lavalin, Fiat...

Publié le 22/10/2018 à 06:58, mis à jour le 22/10/2018 à 14:11

Par lesaffaires.com

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

Les analystes jettent un nouveau regard à la firme de génie-conseil Stantec (STN, 34,68$) après la vente de sa filiale de construction déficitaire et aiment ce qu’ils voient. Au moins trois d’entre eux ont relevé leur recommandation et leur cours-cible, car le recentrage de Stantec devrait lui valoir un multiple d’évaluation plus élevée. Son action gagne 5,5% à mi-séance. L’inconstance de MWH Constructors,  acquise il y a à peine deux ans, était devenue un boulet pour le titre. Cette page tournée, Stantec peut financer un nouveau cycle d’acquisitions mieux choisies. La relance qui s'amorce pourrait extirper le titre du tunnel dans lequel il est coincé depuis cinq ans.

Essilor (EL.PA, 116,25 €) a publié lundi un chiffre d’affaires meilleur que prévu au troisième trimestre, grâce selon lui à « une très bonne performance » de l’Asie, du commerce en ligne et de sa division de verres solaires notamment, et a confirmé ses objectifs annuels. Le chiffre d’affaires trimestriel d’Essilor s’est élevé à 1,81 milliard d’euros, en hausse de 4,4% ou de 5% en base homogène (à taux de change et périmètre constants). Ce résultat est supérieur aux attentes du consensus d’analystes Factset, qui s’attendait à des ventes à hauteur de 1,79 milliard d’euros.

SNC-Lavalin (SNC, 47,83$) est à contre-courant aujourd’hui, dans la bonne direction cette fois. Son titre gagne presque 2% pendant que l’indice S&P/TSX recule de 0,4%. Au moment où les analystes se demandent si la société d’ingénierie-construction pourrait être vendue en pièces détachées, voilà qu’un rival américain vend une importante division à fort prix afin de devenir un consultant plus rentable. Jacobs Engineering (JEC,  76,90$US) cède sa division d’hydrocarbures, de produits chimiques et métaux à l’Australienne WorleyParsons pour 3,3 milliards de dollars américains ou 11,5 fois son bénéfice d’exploitation. Ce multiple est plus élevé que celui (9,9 fois) qu’a payé SNC-Lavalin pour Kentz en 2014, note Yuri Lynk, de Canaccord Genuity.  L’analyste rappelle que l’action de SNC-Lavalin s’échange à un multiple comparatif de seulement 4,3 fois le bénéfice d’exploitation de ses activités d'ingénierie. En accordant le même multiple aux divisions d’énergie et des métaux de SNC-Lavalin, on peut déduire que le reste de la société se négocie à seulement  2,2 fois son bénéfice, précise M. Lynk. 

Kimberly-Clark (KMB, 108,71 $ US) a annoncé lundi s’être doté d’un nouveau patron dans la foulée de résultats trimestriels en demi-teinte, marqués notamment par un recul du chiffre d’affaires. Michael Hsu va devenir directeur général du papetier dès le 1er janvier 2019, remplaçant Thomas Falk, qui dirige l’entreprise depuis 2002. Cette nouvelle était bien accueillie à Wall Street où l’action gagnait 0,24 % à 110,50 dollars quelques minutes après l’ouverture, les investisseurs reléguant en arrière-plan une baisse du bénéfice et du chiffre d’affaires au troisième trimestre. Le bénéfice net a notamment chuté de 20,45 % à 451 millions de dollars sur un an, en dépit du fait que Kimberly-Clark a payé beaucoup moins d’impôts sur un an. Le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, ressort à 1,78 dollar contre 1,64 dollar anticipé par les analystes financiers. Lesté par des effets de change défavorables et une hausse des prix des matières premières, le chiffre d’affaires a pour sa part diminué de 1,8 % à 4,58 milliards de dollars, contre 4,53 milliards escomptés.

La chaîne américaine de cafés Starbucks(SBUX, 58,66$US) a annoncé jeudi son intention de passer sous licence l'intégralité de ses activités en France et au Benelux qui seront transférées à son partenaire mexicain Alsea. Le groupe, basé à Seattle et déjà bien implanté en Europe, avait signé en 2002 un partenariat stratégique avec le groupe de restauration rapide mexicain Alsea pour gérer sa première boutique à Mexico. Alsea opère aujourd'hui plus de 900 salons pour la chaîne à la sirène sur cinq marchés: l'Argentine, le Chili, la Colombie, le Mexique et l'Uruguay, selon le groupe. «À la fin de cette transaction, Alsea étendra son partenariat avec Starbucks à l'Europe et opérerait dans neuf marchés», a annoncé Starbucks dans un communiqué.

Le constructeur Fiat Chrysler Automobiles(FCA, 14,16€) va céder l'équipementier italien Magneti Marelli au japonais Calsonic Kansei (CK), une transaction d'un montant de 6,2 milliards d'euros (9,3G$CA) qui permettra de créer le septième fournisseur mondial de composants pour l'industrie automobile. L'opération devrait être bouclée au premier semestre 2019, sous réserve de l'approbation des autorités de la concurrence, ont précisé les entreprises dans un communiqué commun. CK est détenu par le fonds d'investissement américain KKR. «La transaction représente une occasion unique pour combiner deux entreprises à succès, qui enregistrent à elles deux un chiffre d'affaires annuel de 15,2 milliards d'euros», créant ainsi «le 7e fournisseur indépendant de composants automobiles au monde», ont-elles souligné.

Le gouvernement japonais a ordonné lundi au géant américain Facebook(FB, 154,05$US) de mieux protéger les données de ses usagers, après une série d'affaires qui ont affecté des dizaines de millions de personnes. L'autorité de supervision a appelé Facebook, le premier réseau social du monde, à enquêter sur les causes de ses récents problèmes et à prendre des mesures préventives, selon un communiqué. La Commission s'est aussi intéressée à l'affaire Cambridge Analytica: des données de dizaines de millions d'utilisateurs avaient été utilisées à leur insu à l'occasion de l'élection présidentielle américaine de 2016. D'après ses conclusions, près de 100 000 utilisateurs de Facebook ont pu être affectés rien qu'au Japon par ce scandale. «C'est la première fois que la Commission, qui a enquêté sur ces brèches avec les autorités britanniques, émet des avertissements à l'encontre de Facebook», a affirmé une porte-parole, contactée par l'AFP. Dans un communiqué, Facebook a promis «d'informer rapidement les usagers en cas d'utilisation inappropriée de sa plateforme et de coopérer avec la Commission et les régulateurs d'autres pays».

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