Sortie de récession pour les États-Unis

Publié le 29/10/2009 à 08:39

Sortie de récession pour les États-Unis

Publié le 29/10/2009 à 08:39

L'économie américaine se remet sur les rails. Photo : Bloomberg

L'économie américaine a connu une croissance de 3,5% au troisième trimestre. Le plan de rescousse du gouvernement américain a ainsi sorti l'économie nationale de la pire récession que le pays ait connue depuis la grande dépression des années 1930.

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La croissance du PIB est plus forte que ce qu’attendaient plusieurs économistes. Il s’agit de la première hausse trimestrielle du PIB depuis plus d’un an, ce qui marque en théorie la fin de la récession aux États-Unis.

La consommation personnelle, en hausse de 3,4% au cours du trimestre, a été le principal moteur de cette croissance. Stimulée par de généreux programmes gouvernementaux tels que Cash for Clunkers, elle y a contribué pour 2,36 points de pourcentage.

Les exportations, l’investissement pour augmenter les stocks, les dépenses du gouvernement fédéral américain, et l’investissement dans les coûts fixes de l’immobilier résidentiel sont les autres facteurs ayant permis cette hausse.

Un groupe d’économistes sondés par l’agence Dow Jones prévoyait 3,2% de croissance pour le dernier trimestre aux États-Unis.

Cette statistique est cruciale pour prendre la mesure de la reprise économique aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

La reprise économique devrait toutefois être freinée par la faiblesse persistante du marché de l’emploi aux États-Unis, selon plusieurs experts, surtout dans la mesure où l’essentiel de la croissance observée au dernier trimestre s’explique par l’effet du plan de sauvetage gouvernemental.

« Toute cette croissance est attribuable au soutien du gouvernement. Le consommateur a encore beaucoup de problèmes à régler dans ses finances personnelles et je ne crois pas qu’il soit prêt à prendre le relais du gouvernement », affirme ainsi Kathleen Stephenson, économiste en chef chez Aladdin Capital Holdings, une firme de Stamford, au Connecticut.

Il faut maintenant se demander si cette progression du PIB n’incitera pas la Fed à commencer à relever ses taux d’intérêt, à l’instar des banques centrales d’autres pays comme l’Australie, Israël et la Norvège.

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