Georges Soros, «l'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre». [Photo: Bloomberg]
Le milliardaire Georges Soros ne semble plus croire dans la hausse du marché américain. Les positions baissières sur l’indice S&P500 prises par son fonds, Soros Fund Management, ont grimpé de plus de 150% pour atteindre 1,3 G$US.
«L’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre» fera-t-il exploser le S&P500 ? Georges Soros, connu pour avoir raflé un petit magot en vendant la livre sterling à découvert, ne semble plus emballé par les perspectives de la bourse américaine.
Le fonds qu’il gère, Soros Fund Management, a accru ses positions baissières sur le S&P500, l’indice élargi du marché américain, de plus de 150%, montrent les documents trimestriels 13-F exigés par le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, publiés vendredi.
Les options de vente [ou put en anglais: contrat donnant le droit, et non l’obligation, de vendre un actif à un prix déterminé pendant une période donnée ndlr] sur le fonds négocié en Bourse SPDR S&P500 ETF Trust détenu par le fonds de Soros ont atteint 1,3 G$ US au dernier trimestre 2013, contre 470 M$ US au troisième trimestre.
Les positions baissières sur le S&P500 représentent dorénavant 11,13% du portefeuille du fonds de Soros. Au troisième trimestre 2013, les paris à la baisse sur le marché américain avaient été réduits à 5,14% du portefeuille contre 13,54% au deuxième trimestre.
Les deuxième et troisième plus grosses positions du Soros Fund Management sont des options de vente sur le fonds Energy Select Sector SPDR et des actions de la pharmaceutique israélienne Teva.
En janvier, Georges Soros avait déclaré que la plus grosse menace qui plane sur les marchés financiers est la situation en Chine, qui, si elle dégénère, pourrait contaminer l’ensemble des marchés financiers.
