Rogers enregistre un profit de 511M$ pour son 1er trimestre

Publié le 26/04/2023 à 11:03

Rogers enregistre un profit de 511M$ pour son 1er trimestre

Publié le 26/04/2023 à 11:03

Par La Presse Canadienne

Le premier trimestre de l’exercice en cours était le dernier avant que Rogers ne fasse l’acquisition de Shaw. (Photo: La Presse Canadienne)

Toronto — Rogers Communications (RCI.B, 66,75$) a vu ses profits augmenter de 30% pour atteindre 511 millions de dollars (M$) au plus récent trimestre, alors qu’il se préparait à conclure son acquisition de Shaw Communications.

 Le premier trimestre de l’exercice, clos le 31 mars, était le dernier avant que le géant des télécommunications de Toronto ne fasse l’acquisition de Shaw — une transaction de 26 milliards $, qui avait été d’abord annoncée en mars 2021.

Lire aussi - Rogers-Shaw: les dates clés de la saga pour ceux qui ont perdu le fil

Les deux sociétés n’ont obtenu le feu vert final du gouvernement fédéral pour aller de l’avant avec la transaction que plus tôt en avril, après avoir accepté plusieurs conditions, incluant celle de vendre les activités sans fil de Shaw, Freedom Mobile, à Vidéotron. 
Dans les trois semaines qui se sont écoulées depuis la conclusion de la transaction, le chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, a indiqué s’être concentré sur la livraison des synergies évaluées à 1 milliard $ sur les deux prochaines années, l’augmentation des dépenses en immobilisations et la stimulation d’une plus grande concurrence et de plus grands choix pour les consommateurs, en particulier ceux dans l’Ouest canadien. 
«Il y a beaucoup de choses à faire, mais je suis très encouragé par l’énergie et l’excitation que j’ai observées tant à l’est qu’à l’ouest, alors que nous unissons ces deux solides entreprises», a−t−il affirmé mercredi, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes. 
Il a ajouté avoir passé la plus grande partie du dernier mois dans l’Ouest, pour rencontrer le personnel et les clients de Rogers et les gouvernements locaux, ainsi que pour discuter davantage des prochaines décisions entourant l’intégration de Shaw. 
M. Staffieri a rappelé que la société avait annoncé, à la mi−avril, le rapatriement au pays d’environ 300 postes du service à la clientèle de Shaw en Colombie−Britannique, en Alberta et au Manitoba — Rogers s’était engagée à ce que son service à la clientèle soit entièrement situé au Canada. 
Dans le cadre des conditions imposées par Ottawa en échange de son feu vert pour la fusion, Rogers doit créer 3000 nouveaux emplois dans l’ouest du pays et établir un deuxième siège social à Calgary. 
Elle doit aussi dépenser 5,5 milliards $ pour l’expansion de la couverture de son réseau 5G et de services de réseau additionnels, ainsi qu’un autre milliard de dollars pour connecter au réseau les régions rurales plus éloignées et les communautés autochtones. 
 Dans le même esprit, Vidéotron devra offrir des forfaits dont les prix sont au moins 20 % inférieurs à ceux de ses concurrents et dépenser 150 millions $ au cours des deux prochaines années pour mettre à jour le réseau de Freedom Mobile. 
En cas de bris des conditions, Rogers devra payer un maximum de 1 milliard $ en dommages. Les pénalités pourraient atteindre 200 millions $ pour Vidéotron si cette dernière ne respecte pas ses engagements. 
Résultats en hausse 
Le profit de 511 millions $ de Rogers pour son plus récent trimestre se comparait à un profit net de 392 millions $ pour la même période l’an dernier, lorsque l’entreprise attendait toujours plusieurs approbations pour conclure la transaction, incluant le feu vert du Bureau de la concurrence, qui s’y est vigoureusement opposé. 
Le bénéfice par action de la société torontoise pour le trimestre clos le 31 mars s’élevait à 1 $, ce qui était supérieur à celui de 77 cents réalisé un an plus tôt. 
«Les activités de Rogers sont mieux exécutées aujourd’hui qu’elles ne l’étaient lorsque cette transaction (avec Shaw) a été annoncée, il y a plus de deux ans, alors nous sommes prêts à aller de l’avant», a fait valoir M. Staffieri. 
Sur une base ajustée, le profit net a atteint 553 millions $, ce qui était supérieur de 20 % à celui de 462 millions $ du premier trimestre précédent. Le bénéfice ajusté par action est pour sa part passé de 91 cents à 1,09 $. 
Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 1,45 $ par action sur une base non ajustée et de 1,01 $ sur une base ajustée, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
Le chiffre d’affaires trimestriel a grimpé de 6 % à 3,8 milliards $, alors qu’il s’était chiffré à 3,6 milliards $ au premier trimestre de l’an dernier. 
Les revenus de Rogers ont été alimentés par l’ajout net de 95 000 abonnés aux services mobiles postpayés, une hausse de 44 % par rapport aux 66 000 de la même période un an plus tôt. 
Le taux d’attrition mensuel pour cette catégorie de services était de 0,79 %, comparativement à 0,71 % au premier trimestre précédent. 
Les produits moyens par abonné de Rogers se sont établis à 57,26 $, ce qui représentait 1 cent de plus que ceux du premier trimestre de l’exercice précèdent. 

Les deux sociétés n’ont obtenu le feu vert final du gouvernement fédéral pour aller de l’avant avec la transaction que plus tôt en avril, après avoir accepté plusieurs conditions, incluant celle de vendre les activités sans fil de Shaw, Freedom Mobile, à Vidéotron.

Dans les trois semaines qui se sont écoulées depuis la conclusion de la transaction, le chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, a indiqué s’être concentré sur la livraison des synergies évaluées à 1 milliard $ sur les deux prochaines années, l’augmentation des dépenses en immobilisations et la stimulation d’une plus grande concurrence et de plus grands choix pour les consommateurs, en particulier ceux dans l’Ouest canadien.

«Il y a beaucoup de choses à faire, mais je suis très encouragé par l’énergie et l’excitation que j’ai observées tant à l’est qu’à l’ouest, alors que nous unissons ces deux solides entreprises», a-t-il affirmé mercredi, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes.

Il a ajouté avoir passé la plus grande partie du dernier mois dans l’Ouest, pour rencontrer le personnel et les clients de Rogers et les gouvernements locaux, ainsi que pour discuter davantage des prochaines décisions entourant l’intégration de Shaw. 

M. Staffieri a rappelé que la société avait annoncé, à la mi-avril, le rapatriement au pays d’environ 300 postes du service à la clientèle de Shaw en Colombie-Britannique, en Alberta et au Manitoba — Rogers s’était engagée à ce que son service à la clientèle soit entièrement situé au Canada. 

Dans le cadre des conditions imposées par Ottawa en échange de son feu vert pour la fusion, Rogers doit créer 3000 nouveaux emplois dans l’ouest du pays et établir un deuxième siège social à Calgary.

Elle doit aussi dépenser 5,5 milliards $ pour l’expansion de la couverture de son réseau 5G et de services de réseau additionnels, ainsi qu’un autre milliard de dollars pour connecter au réseau les régions rurales plus éloignées et les communautés autochtones.

Dans le même esprit, Vidéotron devra offrir des forfaits dont les prix sont au moins 20 % inférieurs à ceux de ses concurrents et dépenser 150 millions $ au cours des deux prochaines années pour mettre à jour le réseau de Freedom Mobile. 

En cas de bris des conditions, Rogers devra payer un maximum de 1 milliard $ en dommages. Les pénalités pourraient atteindre 200 millions $ pour Vidéotron si cette dernière ne respecte pas ses engagements. 

Résultats en hausse

Le profit de 511 millions $ de Rogers pour son plus récent trimestre se comparait à un profit net de 392 millions $ pour la même période l’an dernier, lorsque l’entreprise attendait toujours plusieurs approbations pour conclure la transaction, incluant le feu vert du Bureau de la concurrence, qui s’y est vigoureusement opposé. 

Le bénéfice par action de la société torontoise pour le trimestre clos le 31 mars s’élevait à 1 $, ce qui était supérieur à celui de 77 cents réalisé un an plus tôt.

«Les activités de Rogers sont mieux exécutées aujourd’hui qu’elles ne l’étaient lorsque cette transaction (avec Shaw) a été annoncée, il y a plus de deux ans, alors nous sommes prêts à aller de l’avant», a fait valoir M. Staffieri.

Sur une base ajustée, le profit net a atteint 553 millions $, ce qui était supérieur de 20 % à celui de 462 millions $ du premier trimestre précédent. Le bénéfice ajusté par action est pour sa part passé de 91 cents à 1,09 $. 

Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 1,45 $ par action sur une base non ajustée et de 1,01 $ sur une base ajustée, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Le chiffre d’affaires trimestriel a grimpé de 6 % à 3,8 milliards $, alors qu’il s’était chiffré à 3,6 milliards $ au premier trimestre de l’an dernier.

Les revenus de Rogers ont été alimentés par l’ajout net de 95 000 abonnés aux services mobiles postpayés, une hausse de 44 % par rapport aux 66 000 de la même période un an plus tôt. 

Le taux d’attrition mensuel pour cette catégorie de services était de 0,79 %, comparativement à 0,71 % au premier trimestre précédent.

Les produits moyens par abonné de Rogers se sont établis à 57,26 $, ce qui représentait 1 cent de plus que ceux du premier trimestre de l’exercice précèdent.

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