Rite Aid pourrait devoir vendre des pharmacies, dit Coutu

Publié le 02/11/2009 à 07:39

Rite Aid pourrait devoir vendre des pharmacies, dit Coutu

Publié le 02/11/2009 à 07:39

Rite Aid perd de l'argent depuis neuf trimestres consécutifs. Photo: Bloomberg.

Le plus grand actionnaire de Rite Aid, François Jean Coutu, estime que la chaîne de pharmacies américaine pourrait devoir vendre des succursales dans l’ouest des États-Unis et accroître ses parts de marché dans l’est du pays, où elle est un leader, pour redevenir rentable.

« S’il n’y a pas de changements majeurs dans la façon dont les médicaments sont distribués aux Etats-Unis, Rite Aid va devoir faire des choix, et il serait visiblement préférable que l’entreprise capitalise sur ses forces », a-t-il indiqué à l’agence Bloomberg.

Une porte-parole de Rite Aid a toutefois nié que l’entreprise ait pour le moment des plans de fermeture de magasins dans l’ouest américain. « Nous aurions à évaluer toute proposition valable d’un point de vue financier et qui apporte de la valeur à nos actionnaires », a-t-elle dit.

Les ventes de Rite Aid pour le mois d’octobre n’ont pas été aussi mauvaises que ce que la plupart des analystes craignaient, ce qui a eu un effet positif sur le titre en Bourse.

Elles ont baissé de 0,5% à magasin comparable et de 1,7% globalement, à 1,96 milliard de dollars américains. À noter que les ventes du secteur pharmacie ont même progressé, de 0,5%.

Au début d’octobre, le Groupe Jean Coutu a réduit la valeur comptable de son placement dans Rite Aid à zéro. Certes, sa participation en actions – à hauteur de 28,4% du capital-actions – est maintenue, mais sa valeur est entièrement radiée dans les états financiers.

Au deuxième trimestre, Jean Coutu avait dû inscrire sa quote-part de la plus récente perte de Rite Aid, soit 24,3 millions de dollars.

Le pdg François Jean Coutu s'était alors, une fois de plus, dit «déçu» de la performance trimestrielle de Rite Aid, l'attribuant à la vive concurrence des autres chaînes américaines.

Il avait néanmoins aussi dit avoir bon espoir que la situation se redresse «à moyen terme».

Avec Bloomberg et Olivier Schmouker.

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