Naissance d'une nouvelle association pour promouvoir la force des sociétés en Bourse


Édition du 03 Mai 2014

Naissance d'une nouvelle association pour promouvoir la force des sociétés en Bourse


Édition du 03 Mai 2014

Une nouvelle association québécoise, dont le poids économique dépasse les 280 milliards de dollars, est née cette semaine : l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse (ASQCB). Le baptême a eu lieu le 29 avril à Québec, lors du Gala annuel des sociétés en Bourse, un événement maintenant national qui se tient en alternance à Québec et à Montréal.

«On crée l'Association pour promouvoir l'importance des sociétés en Bourse, a indiqué la coprésidente d'honneur du Gala, Françoise Bertrand. Aujourd'hui, on a tendance à minimiser l'importance de ces entreprises. On a vu une certaine tendance à la privatisation et en conséquence, cela limite la possibilité pour les investisseurs de devenir partenaires d'affaires par leur capital.»

Selon Mme Bertrand, aussi présidente du CA de Québecor, les exigences de rigueur, qui nécessitent de passer au travers de beaucoup d'étapes et de paperasse, font hésiter un certain nombre d'entreprises à entrer en Bourse. «La paperasse et la bureaucratie, c'est là, mais ça [la Bourse] permet aussi d'avoir accès à un capital porteur, ça aide les entreprises à améliorer leur productivité, à gagner en taille et en valeur.»

Des leviers de croissance plus puissants

À titre d'exemple, le titre de Couche-Tard, depuis la cuvée 1986 du régime d'épargne-actions, a offert un rendement (calculé au 11 novembre 2013) de 26 150 % sur sa valeur initiale. De telles sociétés, qui ont débuté avec quelques millions de dollars, ont aujourd'hui d'importants sièges sociaux au Québec, emploient des dizaines de milliers de personnes et créent beaucoup de richesse pour la province, note Mme Bertrand.

La femme d'affaires souligne par ailleurs que l'accès au capital de démarrage est excellent chez nous, mais au-delà de cette étape, la Bourse offre les leviers les plus puissants.

«Quand on veut avoir du capital de croissance, un plus haut niveau de productivité ou aller à conquête de nouveaux marchés, il faut du capital. Et la façon d'en obtenir, à moins de connaître un fonds privé qui veuille investir avec nous, c'est la Bourse. À condition d'avoir un plan d'affaires qui se tienne. La Bourse, c'est du capital exigeant, pas toujours aussi "à moyen terme" que l'entrepreneur le souhaiterait, et l'entreprise est forcée de performer, trimestre après trimestre. Mais c'est un levier très important.»

Le meilleur conseil de Mme Bertrand à ceux qui songent entrer en Bourse : s'assurer de la validité et de la valeur du plan d'affaires. Le rêve, l'audace et l'ambition, oui, dit-elle, mais d'abord la rigueur. «Il faut faire des promesses réalistes dans le plan d'affaires et non prendre ses rêves pour la réalité, parce que le marché suivra seulement dans la mesure où on ne promet pas mer et monde, mais ce qu'on est capable de livrer.»

Les sociétés cotées en Bourse au Québec représentent 285 sièges sociaux dans la province.

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