Le franchiseur montréalais Groupe MTY a enregistré une légère baisse de son bénéfice au premier trimestre, heurté par la vive concurrence dans le milieu de la restauration, la fermeture d’établissements et la hausse de ses coûts d’exploitation à la suite de son incursion aux États-Unis.

Pour la période de trois mois terminée le 28 février, l’exploitation des restaurants Sushi Shop, Thai Express, Cultures et d’une multitude d’autres enseignes a dégagé un bénéfice de 5,54M$, en baisse de 2% par rapport à la même période l’an dernier, où il s’était établi à 5,64M$.

Le bénéfice par action est demeuré stable à 0,29$ par action.

L’entreprise dirigée par Stanley Ma a indiqué que ses charges opérationnelles ont augmenté de 17% à 16,12M$. Le franchiseur dit avoir ajusté sa structure pour «générer la croissance future». Il a aussi enregistré des frais plus importants à cause de la fermeture d’établissements.

La société a diffusé très peu de détails sur ces frais dans le communiqué publié après la fermeture des Bourses mardi.

Les ventes totales du réseau de restaurants ont bondi de 24% pour atteindre 200,6M$.

Les ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, ont continué de reculer. Elles ont baissé de 1,7%, un résultat que MTY attribue au mauvais temps, à la vive concurrence et à la faiblesse de l’économie au Québec et en Ontario.

Les revenus de MTY ont quant à eux progressé de 13% à 25,6M$, contre 22,6M$ un an plus tôt.

Rappelons que l'entreprise a allongé 45M$ en septembre pour conclure l'acquisition d'Extreme Pita, qui exploitait 305 restaurants, dont 40 aux États-Unis.