Les consommateurs québécois sont de nouveau optimistes, suggère le plus récent sondage réalisé pour le compte du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).
L'étude, réalisée par la firme Altus Géocom, indique entre autres que 67 pour cent des ménages considèrent que leur situation financière est restée la même au cours des six derniers mois, que 12 pour cent considèrent qu'elle s'est améliorée et que 21 pour cent considèrent qu'elle s'est détériorée.
Le Conseil a souligné que la proportion des ménages québécois où la situation financière s'est détériorée est légèrement inférieure à celle de 24 pour cent enregistrée l'an dernier pour la même période; elle demeure toutefois nettement supérieure à celle de 10 pour cent observée en 2007, toujours pour la même période.
Pour les six prochains mois, les ménages sont optimistes quant à leur santé financière. Quelque 63 pour cent des répondants estiment que leur situation financière devrait demeurer la même et 26 pour cent pensent même qu'elle s'améliorera au cours des six prochains mois. Sept pour cent se retrouvent parmi les plus pessimistes.
Le Conseil souligne en outre que les Québécois atteignent un sommet d'optimisme inégalé depuis 2002 à l'égard de la situation économique au Québec, pour les prochains mois. Quelque 41 pour cent des ménages québécois considèrent ainsi que la situation économique au Québec devrait s'améliorer, comparativement à huit pour cent à la même époque l'an dernier.
Trente-six pour cent des Québécois estiment que la situation financière du Québec devrait demeurer la même, alors que 17 pour cent s'attendent à une détérioration.
Aussi, l'indice de confiance Altus Géocom-CQCD atteint un sommet, a indiqué le Conseil, bondissant pour atteindre un seuil de 114,4. Un seuil de confiance aussi élevé n'a jamais été atteint au cours des cinq dernières années, a expliqué le Conseil. Il s'agit d'une progression de 41 pour cent comparativement au début de l'année et de 26 pour cent par rapport à la même période, l'an dernier.
Le sondage a été effectué auprès d'un échantillon aléatoire de 1001 Québécois, entre le 20 août et le 12 septembre derniers. La marge d'erreur pour un tel échantillon est de 3,2 pour cent, 19 fois sur 20.
