Les Français pessimistes pour l'avenir

Publié le 16/11/2009 à 16:31

Les Français pessimistes pour l'avenir

Publié le 16/11/2009 à 16:31

Par La Presse Canadienne

Les Français n'ont pas confiance en l'avenir de la situation économique de leur pays: 44 pour cent pensent qu'elle va se détériorer tandis que seulement 12 pour cent sont d'un avis contraire, selon un sondage BVA pour "Les Echos".

Nettement plus pessimistes que leurs voisins européens, les Français rivalisent de pessimisme avec les Islandais (59 pour cent pensent que la situation de leur pays va se détériorer), les Roumains (59 pour cent) et les Mexicains (47 pour cent), alors que la moyenne mondiale est de 27 pour cent.

La France fait figure d'exception pour le niveau élevé de son pessimisme mais aussi pour la baisse de son indice moral, qui a perdu un point depuis août alors que l'amélioration se généralise dans le monde entier, avec +7 points en moyenne mondiale.

De fait, malgré les très grandes difficultés auxquelles ils viennent de faire face, les Américains ont aujourd'hui un indice de moral se situant 38 points au-dessus de celui des Français (+6 contre -32).

Le sondage a été réalisé par BVA pour sa partie française du 6 au 12 octobre, sur Internet, auprès d'un échantillon de 1242 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

L'enquête a été menée dans 23 autres pays, soit l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, le Brésil, Bulgarie, le Canada, la Chine, l'Islande, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, le Koweït, le Mexique, les Pays-Bas, la Roumanie, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Suisse, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

À la une

Bridge-Bonaventure: encore une fenêtre pour démarrer le projet en 2024

Mis à jour il y a 21 minutes | Charles Poulin

Si c’est le cas, les premiers résidents pourraient y mettre les pieds à la fin de 2026 ou au début de 2027.

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?