Le pétrole poursuit sa chute

Publié le 04/10/2011 à 09:53

Le pétrole poursuit sa chute

Publié le 04/10/2011 à 09:53

Par AFP

Les cours du pétrole poursuivaient leur recul mardi à l'ouverture à New York dans un marché doutant toujours de la solidité de la demande en or noir en raison du risque de contagion à grande échelle de la crise de la dette souveraine européenne.

Vers 8H25, le baril de "light sweet crude" coté sur le New York Mercantile Exchange reculait de 1,48 dollar par rapport à lundi soir, à 76,13 dollars.

Le brut texan avait atteint plus tôt son plus bas niveau depuis un an. Il y a quatre mois encore, il s'échangeait sur la place new-yorkaise à plus de 100 dollars, seuil sous lequel vient de passer le Brent de la mer du Nord à Londres.

La chute du pétrole à New York "est cohérente avec ce que l'on voit en Europe. Les inquiétudes sur l'économie augmentent tous les jours et la crise qui entoure la Grèce semble toujours plus grave", a déclaré à l'AFP John Kilduff, analyste chez Again Capital.

L'absence d'avancée dans le soutien européen à la Grèce pesait lourdement sur le moral des investisseurs et ravivait les craintes d'un défaut de paiement d'Athènes et les inquiétudes sur la solidité du secteur bancaire européen face à l'aggravation de la crise des dettes souveraines.

"Cela incite à se replier sur le dollar, qui est vu comme le seul endroit où l'on peut investir sans danger", a commenté M. Kilduff.

Le renchérissement du dollar contribue à la chute des prix du baril, rendant encore moins attractifs les achats de pétrole, libellés dans la monnaie américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.

De manière générale, les marchés redoutent un recul mondial de la demande de brut, entre la situation en Europe, les signes de ralentissement de l'activité en Chine et les craintes pour l'économie américaine malgré de bons indicateurs publiés lundi.

"On a vu une faible demande en essence aux Etats-Unis pendant les dernières semaines et il semblerait que ce phénomène de baisse puisse devenir mondial dans le contexte de récession", a dit M. Kilduff.

"Un autre facteur à la baisse est venu aujourd'hui de Libye où la production pourrait monter jusqu'à 500.000 barils par jour d'ici la fin du mois, plus vite qu'attendu", a noté Matt Smith, de Summit Energy, filiale de Schneider Electric.

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