Le pétrole grimpe, les investisseurs misent sur les vaccins

Publié le 25/11/2020 à 08:03

Le pétrole grimpe, les investisseurs misent sur les vaccins

Publié le 25/11/2020 à 08:03

Par AFP
Un puit de forage en haute-mer

Il faut remonter au 6 mars dernier pour retrouver des prix équivalents. (Photo: 123RF)

Les cours du pétrole continuaient de grimper mercredi, le Brent s’approchant des 50 dollars le baril, porté par les avancées des vaccins et le prochain sommet de l’OPEP+ et avant la publication des stocks américains par l’EIA plus tard dans la journée.

Vers 8H00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,71 % par rapport à la clôture de mardi, à 48,20 dollars.

À New York, le baril américain de WTI pour le même mois gagnait 0,67 % à 45,21 dollars.

Il faut remonter au 6 mars dernier pour retrouver des prix équivalents.

« Deux facteurs principaux sont à l’origine de la flambée des prix du pétrole de ces dernières semaines: d’abord l’évolution positive des vaccins, ensuite la perspective d’une prolongation des coupes actuelles de la part de l’OPEP+, qui semblent déjà prises en compte par les marchés », a expliqué Carlo Alberto de Casa, analyste d’Activtrades.

Les laboratoires AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna ont fait part ces derniers jours d’une bonne efficacité de leurs futurs vaccins contre le Covid-19, une véritable planche de salut pour la demande d’or noir.

Et les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés de l’OPEP+ se retrouvent en début de semaine prochaine pour statuer sur l’accord de réduction de la production qui les lie.

Selon celui-ci, le retrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021, mais beaucoup d’observateurs de marché tablent sur un report de trois à six mois.

Selon plusieurs analystes, le feu vert de Donald Trump à la transition politique avec l’équipe du président élu Joe Biden contribuait également à la hausse des cours du brut.

« Bien que la dynamique soit forte à la hausse, les stocks à court terme doivent encore être surveillés », a néanmoins souligné Neil Wilson, de Markets.com.

Les investisseurs surveilleront donc les chiffres hebdomadaires sur les stocks américains publiés par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) plus tard dans la journée.

Selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 20 novembre sont attendues en petite hausse de 225 000 barils. 

Mardi, l’American Petroleum Institute (API), fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier, mais dont les chiffres sont jugés moins fiables, avait rendu compte d’une augmentation de 3,8 millions de barils la semaine passée.

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