La volatilité des prix influencera les résultats des pétrolières disent les analystes

Publié le 28/01/2019 à 16:32

La volatilité des prix influencera les résultats des pétrolières disent les analystes

Publié le 28/01/2019 à 16:32

Par La Presse Canadienne

Un puit près de Red Deer en Alberta (Photo:123rf)

Les résultats financiers du quatrième trimestre des plus grandes sociétés pétrolières et gazières du Canada devraient comporter certaines surprises, compte tenu de la volatilité extrême des prix des matières premières au cours des trois derniers mois de 2018, estiment des analystes.

La saison des résultats de ce secteur et les conférences téléphoniques qui l’accompagnent débuteront vendredi, avec la divulgation des chiffres de la Pétrolière Impériale (IMO), et se poursuivront mardi prochain avec ceux de Suncor Énergie (SU).

Au cours du trimestre, les prix du pétrole de référence aux États-Unis ont chuté de 16 % par rapport à la période précédente pour s’établir en moyenne à 58,79 $ US le baril. Mais les prix canadiens ont été beaucoup plus durement touchés, grâce aux réductions de prix attribuables à la saturation des oléoducs d’exportation, selon RBC Marchés des Capitaux.

Ces réductions, qui ont entraîné une chute moyenne de 59 % du prix du pétrole brut Western Canadian Select et de 45 % du brut plus léger Edmonton Par, ont été ramenées à des niveaux normaux ou inférieurs en décembre, après que le gouvernement de l’Alberta a annoncé des réductions de production obligatoires à compter du 1er janvier.

Des analystes disent s’attendre à de nombreuses questions pour les dirigeants des 25 plus grands producteurs touchés par les coupes, notamment au sujet des ajustements qu’elles leur imposent et de leur impact sur la production et les bénéfices futurs.

Ils s’attendent également à un grand intérêt de la part des investisseurs pour les livraisons de brut par train, étant donné que le rétrécissement de l’écart entre les prix du pétrole au Canada et aux États-Unis rend cette option d’expédition moins attrayante sur le plan financier.

« Sans données facilement disponibles sur les stocks de brut de l’Alberta, le calendrier pour la levée des réductions de production obligatoires reste un grand point d’interrogation », a souligné un analyste de Tudor Pickering Holt & Co. dans un rapport.

« Nous nous attendons à ce que cette question soit d’actualité lors des conférences téléphoniques. »

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?