La reprise, c'est pas pour demain

Publié le 13/07/2009 à 00:00

La reprise, c'est pas pour demain

Publié le 13/07/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

«Le secteur des services financiers a été profondément ébranlé. Du coup, plus de 60% des cadres interrogés pensent devoir encore consacrer beaucoup de temps rien qu’à assurer l’avenir de leur entreprise», dit Hugues Laliberté, associé chez Ernst & Young, au bureau de Montréal.

De fait, ces membres de la haute direction d’entreprise n’avaient pas vu venir le coup, en tous cas pas sa violence. Ainsi, 72% d’entre eux reconnaissent avoir été surpris par la gravité de la crise financière, et 70% par la rapidité avec laquelle elle s'est manifestée.

Un impact majeur

Les conséquences sont d’ores et déjà majeures. À cause de la crise, 70% des institutions ont modifié «de façon permanente» leur stratégie de gestion des risques, 68% ont procédé à des modifications permanentes de leur cadre réglementaire et 54% ont changé leur modèle d'exploitation.

De plus, 6 institutions financières sur 10 ont vu leur rentabilité diminuer, et 56% ont vu l'ensemble de leurs revenus chuter au cours de la même période.

Quant aux rémunérations et autres primes, personne ne sait vraiment quelle politique adopter. De fait, 45% des personnes interrogées pensent qu'il faut davantage de réglementation alors qu'un tiers pensent le contraire.

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