Jean Charest, ancien premier ministre du Québec : « Figure marquante du milieu des affaires québécois et canadien, monsieur Desmarais a été un modèle et une inspiration pour plusieurs générations de femmes et d'hommes d'affaires », a déclaré Jean Charest, maintenant associé au cabinet McCarthy Tétrault, dans un communiqué. « Il a participé activement au développement de notre société et a laissé un legs exceptionnel à sa communauté, notamment par le biais de son engagement philanthropique. Connu et respecté internationalement, Paul Desmarais a été un réel ambassadeur du Québec et du Canada. Son histoire et son cheminement font de lui un leader de son siècle et de sa génération. »
Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec : « M. Desmarais était l’un des chefs d’entreprise les plus influents et respectés au pays, en plus d’être un philanthrope reconnu pour sa grande générosité. Sous sa direction, Power Corporation est devenue l’une des plus importantes sociétés de gestion et de portefeuille à l’échelle internationale, dont l’apport à la prospérité du Québec et du Canada demeure indéniable. Si son départ constitue certainement une immense perte pour le milieu des affaires et pour l’ensemble de la société québécoise et canadienne, sa contribution et son exemple resteront des modèles pour les futures générations d’entrepreneurs qui lui succéderont », a déclaré Yves-Thomas Dorval, dans un communiqué.
Richard Guay, professeur au sein du Département de finance de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM : « Il ne fait aucun doute que le Québec et la Canada ont perdu une grande personnalité. Il a contribué à bâtir notre économie et la réputation du Canada un peu partout dans le monde. Un homme impressionnant tant par toute la richesse qu'il a créé et bâtit que par sa capacité à avoir garde son humilité dans notre monde des affaires. Une bien triste nouvelle de perdre ce beau modèle ...»
Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain: «Paul Desmarais est un des plus bels exemples de succès d'affaires qui vient du Québec, ou il est établit depuis 1962. Nous avons autant d'admiration pour la construction de son empire que pour la transmission des fonctions et des resposabilités qu'il a su mettre en place alors que tant d'autres échouent à ce sujet. De plus, Paul Desamrais était vraiment un exemple et une inspiration pour tous les gens d'affaires qui cherchent du succès en dehors du Québec, autant au Canada mais aussi à l'international ou il était très admiré»
Thomas Muclair, chef du Nouveau Parti Démocrate : Avec le décès de l'homme d'affaires Paul Desmarais, le Canada a perdu un «géant», a déclaré Thomas Mulcair à la Presse canadienne. «L'homme derrière la puissante entreprise Power Corporation était aussi un mécène. Il était très impliqué au sein de la société canadienne», a-t-il ajouté. Géant de la finance et de l'industrie au Canada, M. Desmarais est né à Sudbury, une ville minière du Nord de l'Ontario, a rappelé le chef du NPD. M. Mulcair estime que tous les Franco-Ontariens peuvent être fiers qu'il soit l'un des leurs. Selon le chef du NPD, tous ceux qui ont connu M. Desmarais n'ont que des bonnes choses à dire sur lui et sur son travail au fil des ans
Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques: «Je pense que le départ de M. Desmarais est la mort du plus grand financier du Québec. À travers la finance, par des opérations de fusions-acquisitions, M. Desmarais a créé le plus grand empire financier québécois. Il a réussi à bâtir cet empire avec des gestes stratégiques très opportuns. La force de Power est de ne pas s’être laissé distraire et d’avoir vendu des compagnies éphémères au bon moment. L’approche de M. Desmarais était extrêmement disciplinée. Paul Desmarais a voulu laisser quelque chose de durable et solide. Et il a réussi avec Power»
Daniel Paillé, chef du Bloc québécois : «Sans aucun doute, l'homme a marqué le Québec à sa façon. Aujourd’hui, des milliers de Québécois travaillent dans les entreprises qu'il a créées. Mais ce qu'il lègue va au-delà de l'économie. Dans un Québec dont les divisions socio-économiques s'entendaient à la langue parlée, il a démontré que les plus hauts sommets étaient aussi à la portée d'un francophone», a déclaré Daniel Paillé.
Avec La Presse Canadienne
