L'éditeur de Candy Crush entre en Bourse

Publié le 18/02/2014 à 11:43

L'éditeur de Candy Crush entre en Bourse

Publié le 18/02/2014 à 11:43

Par AFP

(Photo: Bloomberg)

Le groupe britannique King, qui fort du succès de son jeu Candy Crush a annoncé mardi vouloir entrer à la Bourse de New York, suit la voie d'une série de sociétés du secteur technologique. Voici les plus remarquées des dernières années, par levée de fonds décroissante:

Facebook

Le premier réseau communautaire mondial lève 16 milliards de dollars en entrant en grande pompe au Nasdaq en mai 2012. La première séance est émaillée de problèmes techniques et le cours s'effondre très vite: de 38 dollars, l'action chute en quatre mois jusqu'à 17,73 dollars.

Facebook a bien redressé la barre depuis en prouvant qu'il pouvait engranger des recettes publicitaires avec les connexions à son site depuis un smartphone. Le titre cotait près de 67 dollars mardi matin.

Twitter

Le site de micro-blogues, avec ses messages de 140 caractères maximum, choisit le New York Stock Exchange (Nyse) en novembre 2013 et lève 1,8 milliard de dollars. Les débuts sont fulgurants: l'action, introduite à 26 dollars, bondit de plus de 70% le premier jour et grimpe en un mois et demi jusqu'à 73,31 dollars. Les derniers résultats trimestriels ont vu l'euphorie quelque peu retomber, et l'action est redescendue autour des 58 dollars.

Zynga

L'éditeur de jeux sur réseaux sociaux, porté par le succès de titres gratuits comme FarmVille ou MafiaWars, lève un milliard de dollars en décembre 2011 sur le Nasdaq où il débute à 10 dollars.

Mais les pertes s'accumulent, les dirigeants partent en masse, le groupe taille dans ses effectifs et le cours de Bourse fond. Malgré le nouveau patron Don Mattrick, ex-responsable de la Xbox de Microsoft, le titre végète sous les 5 dollars depuis l'été 2012.

Groupon

Le spécialiste des bonnes affaires sur internet refuse fin 2010, selon la presse, d'être racheté par Google, préférant tenter sa chance sur le Nasdaq où il lève 700 millions de dollars en novembre 2011.

Des difficultés financières font tomber l'action en un an de 20 dollars à 2,63 dollars. Le patron-fondateur, Andrew Mason, est finalement été débarqué l'an dernier. Le titre est remonté aujourd'hui autour des 10 dollars.

Criteo

Le spécialiste français du ciblage publicitaire fait ses premiers pas au Nasdaq fin octobre 2013 et lève 250 millions de dollars. L'action, introduite à 31 dollars, en vaut aujourd'hui près de 39.

Pandora Media

La radio sur internet, confrontée à une concurrence toujours plus active sur le marché de la musique en ligne, a connu des hauts et des bas depuis son entrée en Bourse à 235 millions de dollars en juin 2011. Longtemps échangée sous son cours d'introduction de 16 dollars, elle a repassé ce seuil l'été dernier et s'échange aujourd'hui à plus de 37 dollars.

LinkedIn

Le réseau communautaire a bien capitalisé sur sa niche professionnelle pour améliorer ses revenus. Il lève 217 millions de dollars en mai 2011 en entrant à 45 dollars sur le New York Stock Exchange. Après un cours plus que doublé le premier jour, l'envol se poursuit. Le titre valait près de 190 dollars mardi.

Yelp

Le site de critique de restaurants et commerce locaux par les internautes lève 123 millions de dollars sur le Nyse en mars 2012. Le titre, introduit à 15 dollars, bondit de 60% le premier jour. Il est aujourd'hui à ses plus hauts niveaux historiques, au-dessus des 90 dollars.

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