G20 : Harper a convaincu ses homologues de réduire leurs dettes d'ici 2013

Publié le 28/06/2010 à 06:59

G20 : Harper a convaincu ses homologues de réduire leurs dettes d'ici 2013

Publié le 28/06/2010 à 06:59

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

Au terme d'une fin de semaine tumultueuse, le calme était revenu au sein des leaders du G20, tout comme dans les rues de Toronto, dimanche. À l'issue du Sommet du G20, les leaders des pays les plus développés ont convenu d'un plan pour réduire leurs déficits et assurer la survie de la fragile stabilité économique.

Reste cependant à voir si l'ambitieux engagement mis de l'avant par le Groupe des vingt pourra être mis en oeuvre sans mettre en péril l'économie, qui se remet à peine de la crise financière qui a secoué la planète. Et si les pays signataires s'y conforment.

Car en point de presse à la sortie du sommet, le président français, Nicolas Sarkozy, a d'entrée de jeu fait valoir que les cibles établies dans le communiqué final, qui a pourtant été approuvé par le groupe, n'étaient pas un engagement fixe du G20.

Les chefs d'État du G20 ont accepté d'endosser les objectifs préconisés par le premier ministre canadien, Stephen Harper, qui souhaitait convaincre ses homologues étrangers d'adopter des cibles sévères pour réduire leurs déficits et leurs dettes.

Les dirigeants se sont donc entendus pour que les économies avancées adoptent des plans qui réduiront leurs dettes d'au moins la moitié, d'ici 2013, et qui réduiront ou stabiliseront leur niveau d'endettement d'ici 2016.

Seul le Japon, qui s'y opposait depuis le début et qui compte son propre plan d'assainissement des finances publiques, est exclu en raison des «circonstances uniques» que vit le pays, détaille le texte.

Le communiqué précise en outre que les cibles sont minimales et que les pays devraient s'engager à réduire leurs déficits plus rapidement si leur situation économique nationale le leur permet.

Les dirigeants du G20 s'entendent toutefois sur le fait que chacun ne s'est pas remis à hauteur égale de la crise financière. Les mesures dont ils ont convenu seront ainsi implantées «au niveau national et modulées en fonction des circonstances propres à chaque pays».

Voilà donc peut-être l'échappatoire soulevée par le président français, au moment même où le premier ministre canadien se réjouissait du bilan du sommet qu'il a accueilli au pays.

L'objectif du Sommet du G20, qui devait permettre d'élaborer une stratégie commune afin de stabiliser l'économie mondiale, semble donc avoir été atteint.

 

 

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